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CUSHMAN & WAKEFIELD - LES CHAMPS ELYSEES RETROUVENT LEUR PLACE D'ARTERE COMMERCANTE LA PLUS CHERE D'EUROPE
HUGIN | 01/09/2011 | 12:31
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Paris, le 1(er) septembre 2011
LES CHAMPS-ELYSEES RETROUVENT LEUR PLACE
D'ARTERE COMMERCANTE LA PLUS CHERE D'EUROPE
Une étude annuelle du conseil international en immobilier d'entreprise Cushman &
Wakefield
Selon l'étude annuelle du conseil international en immobilier d'entreprise
Cushman & Wakefield, Main Streets Across the World, les douze derniers mois ont
confirmé le dynamisme de la plupart des grandes artères commerçantes mondiales.
« En dépit de la fragilité du climat économique et du moral des ménages dans de
nombreux pays, 81 % des 278 emplacements analysés par Cushman & Wakefield dans
63 pays ont enregistré une hausse ou une stabilité de leur valeur locative
contre 66 % en 2010 » annonce Christian Dubois, Directeur Général de Cushman &
Wakefield France.
Plusieurs facteurs ont joué en faveur du marché de l'immobilier de commerces
dans le monde. La sortie de crise et l'accélération de la croissance économique
constatée à la fin de 2010 et au début de 2011 ont permis le retour au vert de
plusieurs indicateurs, et notamment l'amélioration du marché de l'emploi ou du
climat des affaires. Si ce regain risque de faire long feu, comme le laisse
craindre l'exacerbation de la crise de la dette souveraine au cours d'un été
particulièrement agité, il n'en a pas moins contribué à la croissance générale
des valeurs locatives. Confirmant que le pire était bien derrière nous, la
publication des bons résultats de plusieurs grands groupes, dans le secteur du
luxe comme dans celui du mass-market, a notamment coïncidé avec l'accélération
du rythme d'ouverture de leurs boutiques. Comme l'an passé, cette évolution a
profité en priorité aux meilleurs emplacements des grandes artères mondiales,
qui continuent de bénéficier de la volonté des enseignes de limiter les risques
associés à une ouverture et de tirer parti de l'effet vitrine que leur offre une
telle implantation. « La polarisation du marché de l'immobilier de commerces ne
s'est donc pas démentie, accentuant la distinction entre des emplacements n°1
dont la rareté pousse les valeurs locatives à la hausse et des emplacements
secondaires fragilisés par les stratégies de rationalisation des enseignes et
par l'essor du e-commerce » explique Christian Dubois.
L'accentuation des tendances observées l'an passé n'a pas bouleversé la donne
aux premières places du classement des grandes artères commerçantes mondiales.
La 5(ème) Avenue à New York, dont la valeur locative a augmenté de 21,6 % au
cours des douze derniers mois, est l'artère la plus chère du monde pour la
dixième année consécutive, devant Causeway Bay à Hong Kong (+ 16,7 %) et Ginza à
Tokyo (+ 8,7 %), qui reste sur le podium en dépit de la catastrophe qui a
affecté l'archipel japonais en mars dernier. Le top 10 mondial a toutefois connu
deux évolutions significatives : le bond de 33,3 % de la valeur locative prime
de Pitt Street Mall à Sidney fait passer cette dernière de la 9(ème) à la
4(ème) place du classement tandis que la progression certes plus modeste de 5,3
% de la valeur locative des Champs-Elysées permet à l'avenue parisienne de
retrouver son statut d'artère commerçante la plus chère d'Europe devant New Bond
Street à Londres. Contrastant avec la baisse de 9,5 % enregistrée l'an passé,
cette hausse signe un certain retour en grâce de la « plus belle avenue du
monde », récemment animée par plusieurs ouvertures et transactions
significatives (Marks and Spencer, Levi's ou encore Banana Republic). D'autres
projets pourraient se concrétiser dans les prochains mois et pousser encore la
valeur locative prime des Champs-Elysées à la hausse. De fait, « la reprise
économique, même fragile, l'essor du tourisme dans la capitale et la réduction
du nombre d'opportunités disponibles aiguisent l'appétit de grandes enseignes
internationales déjà présentes à Paris ou désireuses de s'y implanter. Cette
évolution ne se limite pas aux Champs-Elysées, d'autres quartiers de la capitale
demeurant très attractifs pour les enseignes (Opéra/Madeleine, Le Marais,
Boulevard Saint-Germain, etc.). Elle ne se limite pas non plus au seul secteur
du mass-market. Boosté par l'inauguration de nouveaux palaces, le marché du
luxe, au travers de nombreuses ouvertures, comme Chloé rue Saint-Honoré, ou de
la poursuite de la montée en gamme des grands magasins, apparaît ainsi comme
l'un des grands gagnants de la sortie de crise » selon Christian Dubois.
Les principales artères d'Europe bénéficient, comme en France, de l'intérêt de
grandes enseignes désireuses d'y poursuivre leur expansion. Le Vieux continent
enregistre ainsi une évolution générale positive de ses valeurs locatives prime
(+ 1,9 %) et rompt avec deux années de baisse. Tirant parti de la robustesse de
la croissance économique locale, quelques artères ont connu une hausse à deux
chiffres, notamment en Allemagne (+ 18,2 % sur la Tauentzienstraße à Berlin), en
Russie (+ 25 % sur la Perspective Nevski à Saint-Pétersbourg) ou en Turquie (+
22,4 % sur la Bagdat Caddesi). L'ampleur de la crise traversée par certains pays
continue en revanche de peser sur l'évolution de plusieurs marchés, comme
Grafton Street à Dublin (- 7 %), passée du 5(ème) au 15(ème) rang mondial entre
2008 et 2011, ou comme la rue Ermou à Athènes (- 11,4 %), qui a reculé de la
11(ème) à la 22(ème) place sur la même période. Dans un environnement économique
encore très incertain, l'Europe présente donc un visage très contrasté et
affiche des performances encore bien en-deçà de celles d'autres régions du
monde.
Les pays émergents se distinguent à nouveau de la plupart des marchés établis,
et des pays européens en particulier, par l'ampleur de la hausse des valeurs
locatives de leurs principales artères commerçantes. L'augmentation sur un an
est ainsi de 12,2 % en Asie-Pacifique et de 10,6 % en Amérique du Sud, notamment
soutenue par quelques progressions impressionnantes en Chine (+ 109,5 % sur
Wangfujing à Pékin) et au Brésil (+ 52,2 % sur la rue Garcia d'Avila à Rio de
Janeiro). « De façon générale l'essor du tourisme, la hausse soutenue de la
consommation et l'appétit d'une classe moyenne toujours plus importante pour de
nouveaux formats commerciaux soutiennent la demande des grandes enseignes
internationales pour les meilleurs emplacements des pays émergents. Dans un
contexte de grande rareté de l'offre de qualité, les loyers augmentent en outre
d'autant plus rapidement que le marché du luxe connaît un véritable boom, en
Chine, en Inde ou dans certaines villes d'Amérique du Sud » explique Christian
Dubois.
Une nouvelle progression importante et généralisée des loyers des grandes
artères commerçantes mondiales paraît désormais moins certaine. Illustrés par
l'exacerbation récente de la crise de la dette souveraine, les risques de
ralentissement de l'économie mondiale sont de fait bien réels et pourraient
peser sur le marché de l'immobilier de commerces, aux Etats-Unis et en Europe en
particulier. En Europe, les objectifs d'assainissement des finances publiques
devraient ainsi, avec l'adoption de nouvelles mesures d'austérité, peser sur le
pouvoir d'achat des ménages, et sapant la confiance des consommateurs, assombrir
les perspectives des enseignes. Toutefois « deux éléments nous permettent de
rester optimistes. Le luxe demeurera une « valeur refuge » et l'un des
principaux facteurs de croissance des valeurs locatives dans les mois à venir,
dans les pays développés comme dans les BRICS*. Par ailleurs, les prochains mois
ne démentiront pas l'attractivité d'emplacements prime encore rares et toujours
très recherchés par des enseignes à la recherche de la meilleure visibilité »
conclut Christian Dubois.
Tableau en annexe : Top 10 des pays aux artères commerçantes les plus chères du
monde en 2011- Source: Cushman & Wakefield
*Acronyme désignant le groupe de pays Brésil-Russie-Inde-Chine.
Etude complète sur demande
Nathalie Lhuillery - Cushman & Wakefield
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Fondée en 1917, Cushman & Wakefield est la plus importante société privée de
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travers cinq lignes de métier : la Transaction (service dédié aux
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industriel), Capital Markets (destiné à aider nos clients investisseurs dans
leurs diverses stratégies d'investissement), Corporate Occupier & Investor
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