THOMSON : R?sultats du quatri?me trimestre et r?sultats annuels du Groupe pour l'exercice 2006

(1) Tous les chiffres sont provisoires et seront soumis à audit final

(2) Les résultats de 2005 et 2006 sont présentés sous la norme comptable IFRS 5 et excluent les activités traitées désormais comme non poursuivies. Les résultats des périodes précédentes ont été ajustées pour tenir compte du périmètre courant des activités non poursuivies. Le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel de Thomson publié précédemment pour 2005 s'élevaient respectivement à 5 691 millions d'euros et 382 millions d'euros, dont 100 millions d'euros et une perte de 8 millions d'euros étaient respectivement imputables aux activités traitées depuis lors comme activités non poursuivies (notamment des parties des activités AVA). Les résultats de l'exercice 2005 et les chiffres du premier semestre 2006 annoncés en juillet 2006 ont été ajustés depuis cette publication en raison des lignes " autre revenu financier " et " perte des activités non poursuivies " afin de refléter quelques légers changements dans le périmètre des activités non poursuivies. Il n'y a eu aucune modification du résultat opérationnel 2005 du Groupe depuis la publication du premier semestre 2006.

(3) Le résultat opérationnel des activités cœur (EBIT) comprend des charges de restructuration de 37 millions d'euros (contre 25 millions d'euros en 2005).

(4) Pour 2006, a été exclu le paiement exceptionnel de l'intérêt couru de 59 millions d'euros se rapportant aux années précédentes par suite du remboursement des convertibles en janvier 2006.

(5) les dettes financières nettes se définissent comme la dette financière, les engagements d'acquisition et de cession, et les engagements de prestations retraite.

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Chiffre d'affaires du quatrième trimestre 2006

Au quatrième trimestre 2006, le chiffre d'affaires net des activités cœur a atteint 1 777 millions d'euros (contre 1 656 millions d'euros au quatrième trimestre 2006). Les effets de change ont été significatifs. La croissance du chiffre d'affaires des activités cœur a atteint 11,2 % à taux de change constant par rapport au quatrième trimestre 2005. La croissance soutenue du chiffre d'affaires de la division Systèmes est venue compenser le chiffre d'affaires stable de l'activité Services. Les changements de périmètre dus aux acquisitions depuis le début du quatrième trimestre 2005 ont contribué à hauteur de 91 millions d'euros au chiffre d'affaires du quatrième trimestre 2006.

Le chiffre d'affaires de la division Services s'est établi, au quatrième trimestre 2006, à 755 millions d'euros (contre 774 millions d'euros au quatrième trimestre 2005). Les activités Services pour DVD et Services aux Réseaux ont toutes les deux connu une bonne fin d'année 2006. Les effets de change ont diminué le chiffre d'affaires de la division Services de 34 millions d'euros au cours de ce trimestre. Hors effets de change, le chiffre d'affaires du trimestre a donc progressé de 1,9% par rapport au quatrième trimestre 2005. Parmi les indicateurs clés, le Groupe a dupliqué 501 millions de DVD au cours du trimestre, soit une augmentation de 19% par rapport au quatrième trimestre 2005, et quelques 366 000 kilomètres de film, contre environ 488 000 kilomètres au quatrième trimestre 2005.

Le chiffre d'affaires de la division Systèmes s'est établi, au quatrième trimestre 2006, à 849 millions d'euros (contre 699 millions d'euros au quatrième trimestre 2005). Les Produits d'accès pour les opérateurs télécoms et câble ont connu une bonne fin d'année 2006. Les effets de change ont diminué le chiffre d'affaires de la division Systèmes de 25 millions d'euros au cours du trimestre. Hors effets de change, le chiffre d'affaires du trimestre a donc progressé de 25,1% par rapport au quatrième trimestre 2005. Parmi les indicateurs clés, lors d'un quatrième trimestre 2006 solide, Thomson a livré 2,9 millions de décodeurs satellite (contre 2,8 millions au quatrième trimestre 2005), 0,9 million de décodeurs câble (contre 0,3 million au quatrième trimestre 2005), et 3,4 millions de produits d'accès pour les opérateurs télécoms, en forte augmentation de 2,4 millions, par rapport au niveau du quatrième trimestre 2005 – soit un total de 7,2 millions de produits d'accès livrés pendant le trimestre (contre 5,5 millions au quatrième trimestre 2005). L'activité de Diffusion Professionnelle & Réseaux a connu une bonne année, malgré des décalages dans les commandes de diffusion, de la fin de l'année 2006 sur le début de 2007.

Le chiffre d'affaires de la division Technologie s'est établi, au quatrième trimestre 2006, à 168 millions d'euros (contre 171 M€ au quatrième trimestre 2005). Les effets de change ont diminué le chiffre d'affaires de la division Technologie de 5 millions d'euros au cours de ce trimestre. Hors effets de change, le chiffre d'affaires du trimestre a donc progressé de 0,9% par rapport au quatrième trimestre 2005. Le chiffre d'affaires de l'activité Licences au cours du trimestre s'est élevé à 138 millions d'euros (contre 141 millions d'euros au quatrième trimestre 2005). Le chiffre d'affaires de Licences a été stable par rapport à la même période de l'exercice précédent, hors effets de change.

Stratégie 2007-2009

Le Groupe démarre cette nouvelle période 2007-2009 avec de solides positions sur ses principaux marchés, lui permettant de répondre aux besoins de l'industrie des Médias, du Divertissement et des communications, au moment où ces industries investissent davantage dans la vidéo, devenue l'application essentielle dans les médias numériques. Thomson s'est non seulement imposé comme leader sur les grands marchés d'aujourd'hui, mais, grâce aux investissements effectués sur la période 2004-2006, le Groupe est également bien positionné pour intervenir sur les marchés émergents de la vidéo numérique et des nouveaux médias. Thomson a élargi à la fois sa clientèle, géographiquement et par segment, et son offre de technologies, de services et de systèmes. En conséquence, le Groupe aborde la période 2007-2009 confiant dans sa capacité à créer de la valeur pour ses actionnaires, ses partenaires, ses clients et ses salariés.

La vocation de Thomson est de fournir des technologies, des services et des systèmes, de qualité et économiquement performants, à une large gamme de partenaires utilisant le contenu vidéo, depuis les utilisateurs de vidéo traditionnels, tels que les studios de films et les diffuseurs, jusqu'aux nouveaux entrants sur ce marché, tels que les publicitaires et les " prosumers " (consommateurs " professionnels "). La valeur ajoutée du Groupe dans ces domaines repose sur plusieurs éléments clés : sa connaissance complète et historique de la vidéo, ses technologies propriétaires essentielles dans ce domaine, et son expertise des systèmes basés sur des standards ouverts. La vocation du Groupe est inchangée pour la période à venir, l'objectif étant de devenir le leader mondial des technologies, des systèmes et des services pour l'image numérique. Les hypothèses concernant l'évolution stratégique à moyen terme de nos marchés, émises en 2004, se sont révélées largement correctes, et sous-tendent les orientations de notre stratégie de croissance.

C'est pourquoi Thomson devrait continuer à investir dans ses principales activités de croissance : au sein de la division Services - les médias électroniques dans le cadre des Services au contenu et, de plus en plus, des Services aux Réseaux ; au sein de la division Systèmes - les activités Diffusion Professionnelle & Réseaux (Grass Valley et Logiciels de Réseaux inclus) et Produits d'accès sur IP.

Par ailleurs, le Groupe travaillera à maintenir sa place de leader dans le domaine de la propriété intellectuelle par le biais d'investissement en Recherche & Développement, qui continueront à être importants, et d'acquisitions de brevets sélectifs, afin que son activité de Licences demeure un pilier solide pour la division Technologie et l'ensemble du Groupe. Ces investissements devraient permettre au Groupe de profiter des principaux vecteurs de croissance de l'industrie de la vidéo numérique - l'accélération de la transition vers la Haute Définition, l'adoption des contenus distribués sur mobiles, des contenus à la demande, des contenus générés par les utilisateurs, de la convergence fixe-mobile, ainsi que de la fourniture de contenus via les réseaux et via Internet, et la distribution du contenu publicitaire.

Les investissements seront largement consacrés au développement des plateformes de médias électroniques et aux actifs liés aux infrastructures vidéo du Groupe. Thomson s'attend à signer de nouveaux contrats d'externalisation importants dans les Services aux Réseaux, engageant soit des investissements dans des actifs soit l'acquisition (et la modernisation) d'installations/exploitations existantes. Bien que des acquisitions complémentaires ciblées puissent être envisagées, elles ne sont pas nécessaires pour atteindre les ambitions de Thomson sur la période 2007-2009 et seront évaluées sur leur rentabilité attendue et sur leurs mises en adéquation au marché.

Les activités liées aux médias numériques et électroniques représentent désormais deux tiers du chiffre d'affaires général du Groupe, alors que les activités de médias physiques représentent aujourd'hui moins d'un tiers des revenus. Les activités de médias numériques et électroniques du Groupe affichent d'excellentes perspectives de croissance. Dès lors, même en prenant en compte les marchés – stables ou en déclin - des médias physiques, Thomson a pour objectif sur la période 2007-2009 d'enregistrer une croissance de son chiffre d'affaires similaire, voire supérieure, à celle des industries des Médias et du Divertissement numérique.

Le Groupe dégage une bonne trésorerie nette et son bilan s'est consolidé en 2006.Le coût de la cession des activités non stratégiques du Groupe étant largement absorbé, Thomson table sur une réduction plus modeste de ses dettes financières au cours de l'année à venir. Par la suite, le Groupe devrait disposer d'une trésorerie suffisante pour augmenter ses versements aux actionnaires et/ou ses investissements productifs.

Les principaux programmes opérationnels de 2006 seront maintenus au cours de la période 2007-2009. Il s'agit principalement de mesures de réduction des coûts dans l'ensemble du Groupe, l'accent étant mis sur l'efficacité et l'amélioration des processus. Des progrès importants ont été accomplis dans les activités des supports physiques en 2006. Ils seront achevés dans une large mesure au premier semestre 2007, avec la réduction de six à deux du nombre des usines de réplication de DVD, afin de privilégier les usines à faible coût de Thomson au Mexique et en Pologne. Les coûts de trésorerie bruts de cette opération sont modestes – approximativement 65 millions d'euros – seront largement compensés, en termes de trésorerie, par la cession d'actifs. Les autres actions de restructuration des activités cœur seront bien moins importantes en terme de périmètre.

Au cours de la période 2004-2006, les activités cœur de Thomson ont généré une trésorerie importante et supporté des coûts et des pertes élevés liés aux activités non stratégiques – ce qui s'est traduit au final par des sorties de trésorerie et des pertes nettes à l'échelle du Groupe. La transformation sur la période 2004-2006 étant maintenant terminée, Thomson entend récompenser ses actionnaires, après qu'il a renoué en 2006 avec les bénéfices, présentant une forte augmentation de son résultat net. Le Groupe compte tenir cet objectif et table sur la poursuite de la croissance de son le chiffre d'affaires et de son bénéfice ainsi que des flux de trésorerie des activités cœur, tout en visant de réduire ses activités non stratégiques qui n'auront que des effets globalement limités.

RESULTATS ANNUELS 2006

Chiffre d'affaires et résultat opérationnel avant charges financières et impôts (EBIT) des activités cœur sur l'année 2006

En millions d’euros et %	2006	2005	2006	Variation
	réel	réel	à taux de change constant	à taux de change constant
Chiffre d’affaires net –	5 747	5 335	5 776	+8,3
activités cœur
Services	2 489	2 487	2 504	+0,7
Systèmes	2 684	2 262	2 696	+19,2
Technologie	547	546	549	+0,6
Corporate	27	40	27	Nm
Résultats avant charges financières et impôts –	504	512
activités cœur
Services	160	205
Systèmes	132	109
Technologie	289	277
Corporate	(77)	(79)

Chiffre d'affaires et résultat opérationnel avant charges financières et impôts (EBIT) des activités cœur au deuxième semestre 2006

En millions d’euros et %	2°semestre 2006	2°semestre 05	2°semestre 06	Variation
	réel	réel		à taux de change constant
			à taux de change constant
Chiffre d’affaires net	3 178	2 930	3 262	+11,3
– activités cœur
Services	1 377	1 419	1 422	+0,2
Systèmes	1 503	1 203	1 536	+27,7
Technologie	284	287	289	+0,6
Corporate	14	21	15	nm
Résultat opérationnel avant charges financières et impôts	371	314
– activités cœur
Services	152	141
Systèmes	109	73
Technologie	149	138
Corporate	(39)	(38)

Chiffre d'affaires des activités cœur au quatrième trimestre 2006

En millions d’euros et %	4°Trimestre 06	4°Trimestre 05	4°Trimestre 06	Variation
	réel	réel	à taux de change constant	à taux de change constant
Chiffre d’affaires net	1 777	1 656	1 841	+11,2
– activités cœur
Services	755	774	789	+1,9
Systèmes	849	699	874	+25,1
Technologie	168	171	173	+0,9
Corporate	5	12	5	nm

Résultats annuels de l'exercice 2006

En 2006, les activités cœur de Thomson ont enregistré un chiffre d'affaires net de 5 747 millions d'euros (contre 5 335 millions d'euros en 2005). Les effets de change ont diminué le chiffre d'affaires des activités cœur de 29 millions d'euros. Hors effets de change, le chiffre d'affaires de l'année a donc progressé de 8,3% par rapport à l'année 2005.

Les acquisitions réalisées en 2004-2006 ont permis de contribuer avec succès à l'élargissement de nos activités de croissance – Services au Contenu, Services aux Réseaux, Produits d'Accès pour les opérateurs télécoms et Diffusion Professionnelle & Réseaux. Elles ont également permis à Thomson de gagner de nouveaux marchés à travers des synergies entre les divisions.

Les changements de périmètre dus aux acquisitions de 2006 et de Thales Broadcast & Multimedia (acquis le 31 décembre 2005) ont contribué à hauteur de 243 millions d'euros au chiffre d'affaires 2006.

Les autres acquisitions effectuées en 2005 – principalement Inventel, Cirpack et PRN – ont contribué à hauteur de 454 millions d'euros en 2006 (contre 192 millions d'euros en 2005). Une grande partie de cette augmentation de 262 millions d'euros traduit la croissance organique importante réalisée à partir de ces transactions, notamment au sein de la division Systèmes.

Globalement, le chiffre d'affaires des activités à forte croissance du Groupe – Services aux Réseaux, Services au Contenu, Produits d'accès pour opérateurs télécoms, Diffusion Professionnelle & Réseaux (Grass Valley et Logiciels de Réseaux) – a enregistré une forte hausse par rapport à l'année 2005 et représente désormais plus du tiers du chiffre d'affaires du Groupe, alors que ces quatre activités représentaient moins d'un quart du chiffre d'affaires du Groupe en 2005.

Le chiffre d'affaires des activités non stratégiques a été de 107 millions d'euros pour l'année, conduisant à un chiffre d'affaires total en 2006 pour les activités poursuivies à l'échelle du Groupe de 5 854 millions d'euros (contre 5 591 millions d'euros en 2005).

Le résultat opérationnel (EBIT) des activités cœur s'est élevé à 504 millions d'euros, (contre 512 millions d'euros en 2005) : il est supérieur aux prévisions du Groupe en 2006, représentant une marge opérationnelle de 8,8 %. Ces chiffres reflètent la croissance de certaines activités clés et l'impact des initiatives de réduction des coûts dans l'ensemble du Groupe, qui viennent compenser un investissement important dans la recherche et le développement, et certaines augmentations de coûts dues aux restructurations.

Les dépenses de recherche et développement des activités cœur (hors financements externes) sont passées de 221 millions d'euros en 2005 à 279 millions d'euros en 2006, soit une augmentation de 26%, principalement dans la division Systèmes. Le Groupe a augmenté le nombre de ses produits et services en phase de développement dans l'ensemble de ses activités.

Les efforts de réduction des coûts et des dettes ont notamment porté sur la restructuration et les obligations de prestations relatives aux retraites. Les mesures de restructuration ont été largement concentrées sur le premier semestre, mais se sont poursuivies au deuxième semestre dans l'ensemble du Groupe. En ce qui concerne les obligations liées à la couverture médicale post-retraite, suite à l'évolution de la législation et des pratiques de marché, des modifications ont été apportées aux plans de prise en charge des frais médicaux et des soins de santé afin d'atteindre une meilleur harmonisation des prestations dans l'ensemble du Groupe, y compris dans les activités cœur et les activités non stratégiques. Ces modifications se sont traduites par une réduction notable de la dette actuarielle comptabilisée au bilan du Groupe - réduction répartie entre les fonds propres et un gain de 167 millions d'euros au compte de résultat. La plus grande partie de ce gain provient des anciennes activités Électronique Grand Public du Groupe et a été créditée au résultat des activités non stratégiques poursuivies. Les charges annuelles résultant de ces plans devraient diminuer de manière importante au cours des prochaines années. Conséquence directe de ce changement, mais également du mode de financement, les dettes liées aux prestations relatives aux retraites qui figurent au bilan de Thomson (régimes de couverture médicale inclus) ont été réduites de 367 millions d'euros, passant à 5672 millions d'euros au 31 décembre 2006, contre 939 millions d'euros au 31 décembre 2005.

Etant donné l'échelle de ces gains exceptionnels Thomson a décidé d'accélérer les plans de restructuration de ses opérations non stratégiques au deuxième semestre 2006, principalement en France. En conséquence, les frais de restructuration exceptionnels des opérations non stratégiques se sont chiffrés à 79 millions d'euros en 2006 (contre 24 millions d'euros en 2005), tandis que les frais de restructuration des activités cœur se sont établis à 37 millions d'euros (contre 25 millions d'euros en 2005), soit un total pour les opérations poursuivies de 116 millions d'euros en 2006 (contre 49 millions d'euros en 2005).

Les opérations non stratégiques poursuivies accusent une perte de 25 millions d'euros avant impôt et publication du résultat financier en 2006 (contre 122 millions d'euros en 2005). En outre, le résultat des activités non stratégiques reflète une perte de 25 millions d'euros passée afin de prendre en compte les pertes contractuelles estimées liées à des contrats de sous-traitance.

Globalement, les activités poursuivies enregistrent ainsi un profit consolidé avant impôt et résultat financier de 479 millions d'euros en 2006 (contre 390 millions d'euros en 2005).

Les charges financières et les pertes partagées et liées aux sociétés mises en équivalence ont subi l'impact de charges évaluées au cours de marché et de charges connexes. En ce qui concerne la participation du Groupe dans TCL Multimedia, un total de 156 millions d'euros de coûts et charges financières (largement non cash) a été comptabilisé sous cette catégorie liée à TCL Multimedia, dont 113 millions d'euros au cours du deuxième semestre. Parmi ces charges, 70 millions d'euros ont été imputés aux charges financières et 86 millions d'euros aux sociétés mises en équivalence (en plus de la provision de 25 millions d'euros dont il est fait mention ci-dessus, soit un total de charges de 181 millions d'euros). Le gain net hors trésorerie évalué au cours du marché, inscrit au poste des charges financières relatif au dérivé incorporé à la convertible Silver Lake, a été de 4 millions d'euros, soit une diminution importante par rapport au gain de 94 millions d'euros en 2005.

Le Groupe comptabilise un total d'environ 3,9 milliards d'euros de pertes fiscales reportables, dont les deux tiers sont utilisables sur ses principaux marchés en France et aux États-Unis. Seulement 10 % sont limitées dans le temps. La charge d'impôt courant du Groupe s'élève à 58 millions d'euros en 2006 (contre 42 millions d'euros en 2005). En outre, compte tenu des modifications de la réglementation relative aux retenues à la source, un actif supplémentaire d'impôts différés de 58 millions d'euros a été comptabilisé en 2006, conduisant à un taux d'imposition nul pour 2006.

Le bénéfice des activités poursuivies s'établit donc à 193 millions d'euros pour l'année 2006 (contre 198 millions d'euros en 2005).

Certaines activités ont été comptabilisées dans les résultats de 2006, ainsi que dans les chiffres donnés à des fins de comparaison pour 2005, en tant qu'activités non poursuivies, conformément à la norme IFRS 5. C'est le cas notamment des activités Audio/Vidéo & Accessoires (AVA) en cours de cession et, en 2005, des activités Tubes qui ont été cédées depuis. La perte imputable aux activités non poursuivies représente un total de 138 millions d'euros pour 2006 (contre 771 millions d'euros en 2005), dont 121 millions d'euros pour les activités AVA (contre 46 millions d'euros en 2005). Le chiffre de 2005 inclut 725 millions d'euros liés aux activités Tubes cédées en 2005. Le Groupe a achevé la cession de ses activités Accessoires aux États-Unis à Audiovox en janvier 2007, pour un montant total de cession d'environ 70 millions d'euros.

Le bénéfice net du Groupe en 2006 s'est donc établi à 55 millions d'euros (contre une perte de 573 millions d'euros en 2005).

Les activités cœur ont généré un flux de trésorerie (flux de trésorerie net des activités cœur après impôts et charges financières, déduction faite des investissements nets) de 483 millions d'euros en 2006 (hors paiement exceptionnel de l'intérêt couru de 59 millions d'euros se rapportant aux années précédentes, suite au remboursement d'une obligation convertible en janvier 2006), contre 422 millions d'euros en 2005. Les investissements dans les immobilisations corporelles et incorporelles pour les activités cœur se sont élevés à 214 millions d'euros en 2006. Le Groupe a financé la plus grande partie de ses dépenses de restructuration par des ventes d'actifs, ce qui a représenté un total d'environ 150 millions d'euros sur la période. Les dépenses de trésorerie liées aux acquisitions, notamment pour Canopus et Thales Broadcast & Multimedia, ont représenté un total de 255 millions d'euros.

D'autres flux négatifs de trésorerie incluaient le paiement exceptionnel de 59 millions d'euros, mentionné plus haut, et les derniers paiements significatifs pour les activités non poursuivies liées à la cession, en 2005, des sites d'Anagni et de Bagneaux, qui s'élevaient à 140 millions d'euros.

À la fin de l'exercice, le Groupe avait sensiblement renforcé son bilan. Les dettes liées aux activités non stratégiques et aux activités non poursuivies ont considérablement diminué par rapport à l'exercice précédent. En outre, au 31 décembre 2006, la dette nette s'élevait à 1371 millions d'euros contre 1 464 millions d'euros au 31 décembre 2005 (y compris une dette de respectivement 13 millions d'euros et de 138 millions d'euros liée aux acquisitions). Les dettes liées aux plans de prestations relatives aux retraites (soins médicaux inclus) portées au bilan représentaient un total de 572 millions d'euros au 31 décembre 2006, contre 939 millions d'euros au 31 décembre 2005. Les paiements restants dus liés aux activités Tubes ont diminué de 145 millions d'euros, et aucune dépense d'acquisitions accessoire n'est à relever.

Globalement, la trésorerie du Groupe et les actions de réduction des coûts ont permis de réduire significativement les dépenses de l'année. Au cours de l'exercice 2006, 594 millions d'euros de dettes à court terme ont été refinancées au travers de titres à plus longues échéances.

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REVUE PAR DIVISIONS

Services

En 2006, les priorités de la division Services ont été d'augmenter les activités de croissance liées aux médias électroniques et numériques et d'adapter la base de coûts des activités médias physiques, afin de permettre à celles-ci de maintenir leur rentabilité sur des marchés matures. La division a poursuivi la restructuration de ses activités Films et DVD, plus particulièrement au premier semestre, ce qui s'est traduit par une hausse importante de sa rentabilité au deuxième semestre 2006, par rapport au premier semestre 2006.

Chiffre d'affaires

En 2006, le chiffre d'affaires net consolidé de la division Services a atteint 2 489 millions d'euros (contre 2 487 millions d'euros en 2005). Ce chiffre tient compte de l'impact négatif de la variation des taux de change à hauteur de 14 millions d'euros. En conséquence, le chiffre d'affaires net consolidé de la division Services a progressé de 0,7 % à taux de change constant par rapport à 2005. La croissance de la division est due, pour l'essentiel, au développement important des activités de Services aux Réseaux, qui est venu compenser les effets de mix et de prix subis par d'autres activités de la division et la baisse des volumes de l'activité Films.

Les acquisitions réalisées en 2006 ont contribué à hauteur de 62 millions d'euros au chiffre d'affaires net consolidé (au sein de Services aux Réseaux). Les acquisitions réalisées en 2005 (principalement PRN dans l'activité Services aux Réseaux) ont contribué au chiffre d'affaires net consolidé de 2006 à hauteur de 120 millions d'euros contre 47 millions d'euros en 2005.

Le chiffre d'affaires de Services aux Réseaux a considérablement progressé en 2006, en raison du développement des activités de services de régies de diffusion de télévision et des services de régie publicitaire sur lieux de vente. En 2006, Thomson a signé des contrats de diffusion avec TV5 Monde et France 24 et a continué de développer l'activité Services de diffusion de régie finale via l'acquisition en octobre 2006 de NOB, premier opérateur de centres de diffusion aux Pays-Bas. Le Groupe a également continué à accroître ses capacités en termes d'installation et de maintenance de régies, avec l'acquisition de Convergent, aux Etats-Unis, au début de l'année 2006. Au quatrième trimestre 2006, les Services aux Réseaux ont enregistré une croissance organique à deux chiffres, en plus de la croissance importante venant des acquisitions réalisées depuis le début du quatrième trimestre 2005. Cette activité est bien placée pour croître davantage, après la signature en décembre 2006 d'un contrat long terme avec ITV, au Royaume-Uni, pour la transmission des six chaînes existantes de ce groupe, y compris ITV1, qui prend effet en janvier 2007. Elle a aussi lancé en décembre 2006 un partenariat avec CGEN en Chine pour développer sa présence dans les activités de Out-of-home (réseaux publicitaires sur les points de ventes) en Chine.

Au cours du quatrième trimestre 2006, les activités de Médias physiques ont enregistré une croissance en volume particulièrement importante pour les Services pour DVD. Le nombre de DVD dupliqués au cours de l'année 2006 a atteint 1,44 milliard, soit une hausse de 7,5 % par rapport à 2005, résultant d' une croissance solide en Europe, et plus modérée en Amérique du Nord. L'impact positif de cette croissance des volumes sur le chiffre d'affaires a été contrebalancé par la baisse, anticipée, du nombre de cassettes VHS dupliquées (qui n'aura plus d'impact à l'avenir), par des pressions sur les prix, et par un accroissement des ventes en kiosques, qui entraînent une baisse du prix unitaire. L'activité Services pour Films a connu une réduction de 6 % de ses volumes de ventes par rapport à 2005, avec plus de 1,5 millions de kilomètres de bobines de films traités en 2006 contre environ 1,6 millions de kilomètres en 2005 : cette baisse est imputable à différentes évolutions des tendances de consommation et à un calendrier de sorties de films plus faible au deuxième semestre - tout particulièrement au quatrième trimestre 2006. Le chiffre d'affaires des activités de médias physiques (Services pour DVD et pour films) a représenté moins de 75 % du chiffre d'affaires total de la division Services en 2006 (contre 80 % en 2005 et près de 90 % en 2004). Cette évolution reflète l'engagement de plus en plus marqué du Groupe dans les activités électroniques, qui connaissent une forte croissance.

En 2006, le chiffre d'affaires net des activités Services au Contenu a connu une croissance modeste, traduisant la croissance organique de services haut de gamme tels les copies intermédiaires numériques (DI) et une bonne activité en ce qui concerne les effets visuels (VFX). La croissance organique a été contrebalancée par les pressions sur les prix touchant des services moins pointus et par la faiblesse de ces activités au Canada. Les objectifs de l'activité Services au Contenu sont de consolider son positionnement sur le marché et de consolider ses différentes entités dans une organisation intégrée plus efficace. Les principaux titres incluaient notamment les copies intermédiaires numériques (DI) du film Lettres d'Iwo Jima, les effets visuels pour Harry Potter et l'Ordre du Phoenix et pour 10 000 BC - ainsi qu'un travail préliminaire pour Disney, au terme duquel l'activité bénéficiera du statut de prestataire principal pour les effets visuels du Monde de Narnia II : Le Prince Caspian.

Rentabilité et marges

Le résultat des activités poursuivies avant résultat financier et impôts de la division Services a atteint 160 millions d'euros en 2006 (contre 205 millions d'euros en 2005), soit un recul de 22 %. La marge opérationnelle de la division pour 2006 s'établit à 6,4 %, (contre 8,2 % en 2005). Les programmes de réduction des coûts lancés au premier semestre 2006 ont permis d'améliorer de manière significative la performance du deuxième semestre 2006, à 11,0% (contre 9,9 % au deuxième semestre 2005).

Les programmes de restructuration menés en 2006 ont notamment concerné l'arrêt des activités de duplication de cassettes VHS, la réduction des effectifs des usines de réplication de DVD en Europe et au Canada, l'optimisation des sites au sein de Services pour Films et Services au Contenu, et enfin des réorganisations commerciales et des consolidations de sites. Au premier semestre 2007, le Groupe poursuivra les programmes de restructuration engagés en 2006.

Au cours de l'année 2006, les mesures de contrôle des coûts et de transformation des processus pour l'activité de Services pour DVD, notamment le transfert de la production vers des usines à moindre coût, n'ont pas suffi à compenser l'impact négatif de la baisse des duplications de cassettes VHS et de l'évolution du mix et des prix. Cependant, la marge des Services pour DVD au second semestre 2006 s'est bien redressée par rapport au second semestre 2005.

Dans l'activité de Services pour Films, l'impact négatif de la réduction des volumes a été partiellement compensé par un accroissement des transferts de production vers des installations à moindre coût et par une amélioration de la rentabilité.

Dans l'activité de Services au Contenu, des programmes d'optimisation des processus et de consolidation des sites ont été mis en œuvre, mais l'offre de produits s'est révélée décevante et a conduit l'activité à enregistrer de faibles performances.

L'activité de Services aux Réseaux a généré un bénéfice en hausse significative par rapport à 2005, du fait d'une croissance organique continue et de l'intégration réussie des acquisitions réalisées en 2006 et 2005.

Dans l'activité de services de distribution électronique, l'année reflète l'augmentation des coûts liés aux investissements initiaux dans des services et technologies pour la distribution en ligne de vidéo, ainsi que l'investissement courant pour les phases de beta-test pour les systèmes de cinéma numérique déployés pour plusieurs clients.

SYSTèmes

En 2006, l'objectif principal pour la division Systèmes était d'assurer la livraison de nouvelles plateformes de décodeurs pour les opérateurs du câble et du satellite et de passerelles avancées pour les opérateurs télécoms, au sein de l'activité Produits d'Accès. Cet objectif a été atteint et le Groupe a dès lors enregistré une croissance solide des ventes de produits haut de gamme vers la fin de l'année 2006. Ces nouvelles plateformes comprennent de nombreuses innovations permettant à Thomson de conserver sa position de leader ainsi que ses parts de marché régionales et mondiales. A terme, le Groupe entend continuer à améliorer son offre de produits. L'activité Diffusion Professionnelle & Réseaux – au sein de laquelle on retrouve l'activité de Systèmes de Grass Valley et celle de Solutions logicielles pour réseaux - a enregistré une croissance organique solide, soutenue par les acquisitions de Canopus et de Thales Broadcast & Multimedia (TBM) annoncées fin 2005. Globalement, la division Systèmes a amélioré l'équilibre entre ses différentes divisions et la diversité de sa clientèle au cours de l'année.

Chiffre d'affaires

Le chiffre d'affaires net consolidé de la division Systèmes a progressé de 422 millions d'euros, soit 18,7%, pour atteindre 2 684 millions d'euros en 2006 (contre 2 262 millions d'euros en 2005). Cette augmentation tient compte de l'impact négatif de la variation des taux de change, qui s'élève à 12 millions d'euros. Le chiffre d'affaires net consolidé de la division Systèmes a crû de 19,2 % en 2006 à taux de change constant par rapport à 2005.

La hausse du chiffre d'affaires de la division Systèmes est notamment imputable à la croissance solide des activités Produits d'Accès pour les opérateurs câble et télécoms, et à la croissance de l'activité Solutions Logicielles pour Réseaux, ainsi qu'à l'intégration de TBM, société acquise en décembre 2005, et de Canopus, société acquise en janvier 2006, et enfin à la croissance organique de l'activité Systèmes Grass Valley. La progression de ces activités a fait plus que compenser la baisse des prix au sein de l'activité Produits d'Accès pour les opérateurs satellites.

Les changements de périmètre dus aux acquisitions de Canopus et de TBM ont contribué à hauteur de 182 millions d'euros au chiffre d'affaires 2006.

Les autres acquisitions réalisées en 2005 - Inventel et Cirpack - ont contribué au chiffre d'affaires 2006 à hauteur de 306 millions (contre 139 millions en 2005). Cette augmentation du chiffre d'affaires de 167 millions d'euros reflète, dans une large mesure, la croissance organique de ces activités après leur acquisition.

Produits d'accès

Thomson a livré 11,1 millions de décodeurs satellite en 2006 (10,9 millions en 2005), 2,0 millions de décodeurs câble (0,6 million en 2005) et 10,0 millions de produits d'accès aux opérateurs de télécommunications (7,6 millions en 2005) – soit un total de 23,1 millions de produits d'accès dans l'année, en forte progression par rapport aux 19,0 millions livrés en 2005. Une part importante de la hausse des ventes de produits d'accès aux opérateurs de télécommunications est imputable aux Passerelles de Services avancées, généralement dotées de fonctionnalités triple play (voix, vidéo, données) et dont le prix de vente moyen est plus élevé que celui des modems DSL classiques. La gamme de produits satellite et câble a également été améliorée.

Dans le domaine des équipements Satellite, les volumes vendus aux États-Unis ont progressé par rapport à 2005, au second semestre, après une chute au premier semestre. L'activité a enregistré une proportion d'appareils standards plus marquée, mais de nouveaux produits sont apparus au cours de l'année. DIRECTV demeure le client le plus important sur cette activité, qui a cependant fortement accru sa présence sur d'autres marchés, en Europe, notamment au Royaume-Uni, et en Asie-Pacifique. Sur cette zone, les ventes de décodeurs ont continué à progresser, parallèlement au déploiement par les opérateurs de leur offre. Les livraisons de produits pour Tata Sky, l'opérateur indien de diffusion par satellite, ont commencé en 2006. La stratégie de Thomson en Asie consiste à continuer à exploiter les opportunités qui devraient se présenter, car les opérateurs satellite et câble asiatiques améliorent leurs offres de télévision numérique et de télévision payante. Thomson a également amélioré son offre de produits avec l'introduction de son décodeur-enregistreur numérique en Haute-Définition en Europe et les nouvelles générations d'enregistreurs numériques Haute-Définition aux États-Unis en 2006. Globalement, pour l'activité d'équipements satellite, la part plus importante de décodeurs sophistiqués a permis de compenser la réduction des prix de vente à l'unité.

Les ventes de produits d'accès câble ont très bien progressé, suite à l'arrivée de nouveaux clients, et offrent un potentiel de croissance solide. De nombreux nouveaux clients (KDG et Premiere en Allemagne et StarHub en Asie du Sud-est) ont été séduits par cette ligne de produits, qui a également bénéficié de l'augmentation de ses ventes avec les clients existants, notamment UPC aux Pays-Bas et Net Servicios au Brésil. Cette progression s'est traduite par un accroissement important des parts de mar, ché, principalement dans la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique. L'offre de produits a été enrichie, et une grande proportion des ventes a concerné des décodeurs à fonctionnalités avancées. L'évolution favorable des gammes de produits et des volumes de ventes a plus que compensé la baisse des prix sur le marché.

L'activité de Thomson avec ses clients opérateurs télécoms a sensiblement progressé en 2006. Les passerelles à fonctionnalités avancées, permettant le triple play (voix, vidéo, données) et le quadruple play (voix, vidéo, données et mobilité) sont restées les principaux vecteurs de croissance dans ce domaine. Parallèlement à la poursuite des livraisons de la Liveboxä de France Télécom, la montée en puissance des livraisons au Royaume-Uni de passerelles BT Hub, dotées du quadruple play , a fortement contribué dans la dernière partie de l'année 2006. Thomson entend exploiter ses positions de leader dans ce domaine pour développer et lancer des passerelles de services avancés, pour lesquelles le Groupe bénéficie d'une part élevée du marché mondial, et alors que les opérateurs télécoms déploient leurs offres triple et quadruple play. Le chiffre d'affaires de l'activité a considérablement augmenté en 2006, notamment dans le domaine des passerelles évoluées (marché qui a permis des améliorations dans la gamme de produits), qui a nettement contribué à la croissance de l'ensemble des produits. L'amélioration de l'offre de produits et la hausse des volumes ont plus que compensé l'érosion des prix.

L'activité Téléphonie a globalement maintenu son niveau de ventes, malgré la poursuite de la baisse du marché des combinés téléphoniques. . L'activité a continué à subir une érosion des prix en 2006, qui a été amortie par une hausse des volumes et l'amélioration de l'équilibre des ventes, en misant sur la position de leader de Thomson sur le marché des produits DECT (Digital Enhanced Cordless Telecommunications) en Europe, qui est venue renforcer la présence du Groupe sur le marché de détail américain, et en continuant à bénéficier de commandes de clients nouveaux ou existants.

Diffusion Professionnelle & Réseaux

Grass Valley

Au cours de l'année, Grass Valley a continué à renforcer sa présence sur la plupart de ses marchés, notamment dans l'intégration des réseaux et des systèmes, et les premières commandes de produits destinés au marché ProAV (applications audio-vidéo professionnelles) ont été prometteuses. L'activité devrait continuer à enregistrer une croissance solide sur le marché en expansion de la diffusion et des applications ProAV, notamment après le bon accueil dont ont bénéficié ses nouveaux produits tels que la gamme Ignite™. L'augmentation importante du chiffre d'affaires reflète à la fois les acquisitions de TBM et de Canopus et une croissance organique, en particulier dans le domaine des produits de réseaux, des services à la clientèle et des activités d'intégration de systèmes. La Coupe du monde de football de l'été 2006 en Allemagne a constitué un événement majeur qui, grâce aux produits et aux services de Grass Valley, a été diffusé pour la première fois en Haute-Définition. Dans l'ensemble, les équipements de Grass Valley sont bien placés pour bénéficier du passage à la Haute-Définition qui s'opère actuellement dans le domaine de la diffusion. Cette tendance du marché a été confirmée par la ventilation du chiffre d'affaires de cette activité en 2006. Le Groupe vend ses équipements avec de plus en plus de solutions logicielles destinées à la gestion des ressources numériques, et cette tendance devrait s'accélérer. Le chiffre d'affaires des activités de production et de diffusion est resté solide et a bénéficié des ventes soutenues de caméras, de serveurs et d'équipements pour les journaux d'information. Les produits et les solutions logicielles de montage de Grass Valley ont été installés chez plusieurs clients clés en Amérique du Nord. En matière de produits de réseaux, plusieurs contrats importants ont été signés vers la fin du deuxième semestre 2006, bien que certains contrats aient glissé de 2006 à 2007. Les ventes d'émetteurs de radio et de télévision ont été conformes à celles de 2005, et plusieurs contrats importants ont été signés courant 2006. Le carnet de commande de ces activités est également conforme aux prévisions. L'offre de produits et de services de Grass Valley a bénéficié en 2006 d'un fort intérêt de la part des opérateurs télécoms et des câblo-opérateurs désireux de compléter leur offre pour la vidéo à la demande et la TV sur mobile.

Logiciels de réseaux

L'activité Logiciels de réseaux regroupe principalement l'activité de commutateurs logiciels de Cirpack, société acquise en avril 2005, et celle de systèmes pour TV sur IP de SmartVision, qui faisait partie de l'acquisition de TBM de décembre 2005.

Les ventes de commutateurs logiciels et de logiciels de réseaux se poursuivent à un rythme très soutenu, bien au-dessus de la moyenne du marché des opérateurs de Voix sur IP. La base de clientèle de Thomson a augmenté de plus d'1,5 million d'abonnés pour dépasser les 4,5 millions. Le marché de la convergence fixe-mobile représente un nouveau débouché et a vu, notamment, la signature de deux contrats importants en Europe en 2006. La base de clientèle comprend désormais plus de 80 opérateurs télécoms en Europe, en Afrique et en Amérique Centrale. Les solutions logicielles de Thomson ont continué de voir leur nombre d'abonnés à la Télévision sur IP croître, notamment avec la plateforme Smartvision qui se retrouve au cœur de la solution de Télévision sur IP du Groupe Orange, avec 550 000 abonnés, principalement pour les applications de TV en direct et de vidéo à la demande. Cette base d'abonnés (n°1 en Europe et n°2 dans le monde) représente une croissance de 100 % au deuxième semestre par rapport au premier semestre. Par ailleurs, un premier succès a été remporté aux États-Unis pour servir des opérateurs locaux. Plus de trente plateformes ont été maintenant déployées à travers le monde, et SmartVision est aujourd'hui bien placée auprès des opérateurs de la convergence pour permettre la distribution de vidéos sur les réseaux fixes et mobiles. Ce positionnement est un facteur clé de différenciation pour Thomson dans le domaine de la TV sur IP. Certains opérateurs de convergence fixe-mobile en Europe ont d'ores et déjà sélectionné cette solution pour optimiser leur offre Triple Play, ce qui représente une source de revenu potentielle pour 2007.

Rentabilité et marges

Le résultat opérationnel des opérations poursuivies (résultat avant impôts et charges financières) de la division Systèmes s'est élevé à 132 millions d'euros en 2006 (contre 109 millions d'euros en 2005), soit une hausse de 21 %. La marge opérationnelle de la division en 2006 a donc été de 4,9 % (contre 4,8% en 2005).

La rentabilité de cette division reflète l'augmentation des investissements effectués en 2006 dans la recherche et le développement (y compris l'amortissement des investissements précédents), partiellement compensée par une partie des gains réalisés sur les prestations de post-retraite mentionnées plus haut.

Dans l'activité Produits d'accès, l'amélioration des volumes de vente et les programmes de réduction de coûts des Produits IP pour les opérateurs télécoms ont fait mieux que compenser l'érosion des prix dans ce domaine, qui avait été anticipée, aidées en cela par l'amélioration de la gamme de produits au cours de l'année Le portefeuille de produits s'est amélioré pour les produits Satellite, mais la baisse des prix des modèles d'entrée de gamme n'a pas été compensée par les réductions de coûts. La rentabilité des activités téléphonie a été pénalisée au cours de l'exercice par les investissements en matière de vente et de marketing pour le lancement de deux nouveaux groupes de produits (analogiques 5,8 GHz avec fonctions numériques et DECT 6.0).

Dans les activités Diffusion Professionnelle & Réseaux, Grass Valley a bénéficié d'un mix favorable Haute-Définition/Définition Standard au niveau des ventes, mais qui a été compensé par les coûts plus élevés associés au lancement de produits et à une hausse très importante des investissements dans la recherche et le développement. L'activité Logiciels de Réseaux a affiché une forte augmentation de sa rentabilité en 2006 et, bien que ne représentant encore qu'une petite partie de la division, elle a apporté une contribution non négligeable au résultat de la division Systèmes.

Technologie

Chiffre d'affaires

Le chiffre d'affaires net consolidé de la division Technologie s'est établi à 547 millions d'euros en 2006 (contre 546 millions d'euros en 2005), principalement en raison d'une baisse modérée du chiffre d'affaires de l'activité Licences, compensée par une augmentation du chiffre d'affaires de Solutions Silicium et de Solutions Logicielles & Technologies. Les effets de change ont diminué le chiffre d'affaires net consolidé de la division en 2006 de 2 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires net consolidé de l'activité Licences s'est élevé à 443 millions d'euros en 2006, contre 449 millions d'euros en 2005, une très légère baisse essentiellement imputable aux effets de change. Thomson continue ainsi à rentabiliser efficacement sa propriété intellectuelle à travers ses programmes de licences. Les nouveaux programmes de licences, autour de la TV numérique et du LCD, viennent compenser les baisses des anciens programmes. Le chiffre d'affaires des programmes numériques a représenté 79 % du chiffre d'affaires total de cette division en 2006 (contre 75 % en 2005), avec des progressions particulièrement soutenues pour les programmes MPEG2 et mp3. Ces chiffres reflètent la croissance en volume des contrats existants pour les programmes numériques et l'augmentation liée à de nouveaux contrats signés au cours de l'année. Le programme qui a le plus contribué au chiffre d'affaires de l'activité Licences en 2006 a été le programme MPEG2 (administré par le pool MPEGLA), qui représente près de 24 % du chiffre d'affaires de la division Technologie en 2006. Les programmes liés aux écrans LCD, ainsi que ceux de la TV numérique, ont enregistré une croissance importante par rapport à 2005. A la fin de l'année 2006, le Groupe comptait 959 contrats de licences contre 888 fin 2005.

La nouvelle activité de Solutions Logicielles & Technologies a généré son premier chiffre d'affaires en 2005. Elle a affiché en 2006 une croissance importante bien qu'avec une clientèle encore réduite. Cette progression reflète la stratégie de Thomson visant à développer ces activités, en particulier en matière de protection du contenu.

Le chiffre d'affaires net de l'activité Solutions Silicium a été relativement stable en 2006 par rapport à 2005, bien que les " tuners " aient connu une bonne année et bénéficié de l'augmentation de la demande de produits numériques.

Rentabilité et marges

En 2006, le résultat opérationnel (résultat avant impôts et résultats financiers) des activités poursuivies pour la division Technologie s'est établi à 289 millions d'euros (contre 277 millions d'euros en 2005), en progression de 4,3 %, et a enregistré une marge opérationnelle de 52,8 % en 2006 (contre 50,7 % en 2005).

En 2006, le résultat opérationnel des activités Licences a représenté 366 millions d'euros (contre 361 millions d'euros en 2005), en hausse de 5 millions d'euros. La marge opérationnelle de l'activité Licences a été de 82,6 % en 2006 (contre 80,6 % en 2005). Les autres activités poursuivies au sein de la division ont accusé des pertes, en légère baisse, liées aux coûts de mise en service des nouvelles activités Solutions Logicielles & Technologies et liées aux activités Solutions Silicium. Les charges les plus importantes ont été les coûts de recherche et développement liés aux circuits intégrés.

L'investissement total en recherche, qui est comptabilisé pour la division Technologie, a atteint 95 millions d'euros en 2006, en augmentation par rapport aux 88 millions d'euros de 2005.

CORPORATE

Le coût avant intérêts et charges financières lié aux fonctions centrales du Groupe s'est élevé à 77 millions d'euros en 2006 (contre 79 millions d'euros en 2005).

ACTIVITÉS POURSUIVIES - RÉSULTATS DES ACTIVITÉS NON STRATÉGIQUES

Le chiffre d'affaires des activités non-stratégiques poursuivies, publiées sous le segment Écrans & Partenariats d'Électronique Grand Public, s'est élevé à 107 millions d'euros en 2006 (contre 256 millions d'euros en 2005).

En 2006, les activités non stratégiques poursuivies ont accusé une perte de 25 millions d'euros (contre 122 millions d'euros de pertes en 2005).

En ce qui concerne les obligations en matière de couverture médicale liées aux prestations de retraite, et suite à l'évolution de la législation et des pratiques de marché, des modifications ont été apportées aux plans de prise en charge des frais médicaux et des soins de santé afin d'atteindre une meilleur harmonisation des prestations dans l'ensemble du Groupe, y compris dans les activités cœur et les activités non stratégiques. Ces modifications se sont traduites par une réduction notable de la dette actuarielle comptabilisées au bilan du Groupe, réduction répartie entre les fonds propres et un gain de 167 millions d'euros au compte de résultat. La plus grande partie de ce gain provient des anciennes activités Électronique Grand Public du Groupe et a été créditée au résultat des activités non stratégiques poursuivies. Les charges annuelles résultant de ces plans devraient diminuer de manière importante au cours des prochaines années

Etant donné l'échelle de ces gains exceptionnels, Thomson a décidé d'accélérer les plans de restructuration de ses opérations non stratégiques au deuxième semestre 2006, principalement en France. En conséquence, les frais de restructuration exceptionnels des opérations non stratégiques se sont chiffrés à 79 millions d'euros en 2006 (contre 24 millions d'euros en 2005).

En outre, le résultat des activités non stratégiques reflète également une perte de 25 millions d'euros passée pour prendre en compte les pertes contractuelles estimées liées à des contrats de sous-traitance.

RESULTATS FINANCIERS, SOCIETES AFFILIEES ET IMPÔTS

Charges d'intérêt

Les charges nettes d'intérêt pour les activités poursuivies ont atteint 89 millions d'euros en 2006 (contre 78 millions d'euros en 2005), reflétant une dette nette moyenne et des taux d'intérêts plus élevés.

Autres produits/ (charges) financiers

Les autres charges financières des activités poursuivies ont représenté un total de 111 millions d'euros en 2006 (contre 36 millions d'euros de produits financiers en 2005). Ce total comprend un gain de 4 millions d'euros (non cash) sur la réévaluation au cours du marché du dérivé incorporé dans la convertible Silver Lake (contre un gain de 94 millions d'euros en 2005).

Ce chiffre inclut également une charge significative de 70 millions d'euros liée à la participation de Thomson dans TCL Multimedia (voir ci-dessous).

Partage des pertes des sociétés mises en équivalence

La quote part des pertes des sociétés mises en équivalence s'est élevée à 86 millions d'euros en 2006 (contre 82 millions d'euros de pertes en 2005). Elle est essentiellement liée à la participation du Groupe dans TCL Multimedia.

Globalement, le résultat 2006 du Groupe reflète des charges et des coûts exceptionnels d'un montant total de 181 millions d'euros, liés aux contrats du Groupe et à sa participation dans TCL Multimedia, que Thomson a réduite à moins de 20 % en novembre 2006. La participation du Groupe dans TCL Multimedia est dès lors comptabilisée en actifs financiers disponibles à la vente à la fin de l'année, plutôt que comme une société consolidée au titre de la mise en équivalence. Le montant total de 181 millions d'euros comprend 86 millions d'euros des pertes des sociétés mises en équivalence (jusqu'à la date de la baisse de participation à moins de 20%), 70 millions d'euros en autres charges financières (y compris la participation résiduelle au cours du marché au 31 décembre 2006) et une provision de 25 millions d'euros comptabilisée dans le résultat opérationnel des activités non stratégiques.

Impôt sur les résultats

Le Groupe comptabilise un total d'environ 3,9 milliards d'euros de pertes fiscales reportables, dont les deux tiers sont utilisables sur ses principaux marchés en France et aux États-Unis. Seulement 10 % sont limitées dans le temps. La charge d'impôt courant du Groupe s'élève à 58 millions d'euros en 2006 (contre 42 millions d'euros en 2005). En outre, compte tenu des modifications de la réglementation relative aux retenues à la source, un actif supplémentaire d'impôts différés de 58 millions d'euros a été comptabilisé en 2006, conduisant à un taux d'imposition nul pour 2006.

PERTES DES ACTIVITÉS NON POURSUIVIES

En 2005 et en 2006, certaines activités ont été traitées comme activités non poursuivies, selon les normes IFRS 5, notamment les activités Audio/vidéo (AV) & les activités Accessoires, y compris l'activité de vente de décodeurs terrestres par la grande distribution - (collectivement dénommées " AVA ") ; pour 2005, les activités " non poursuivies " comprenaient également les activités de Tubes qui ont été cédées depuis. Les pertes totales imputables aux activités non poursuivies se sont montées à 138 millions d'euros en 2006, dont 64 millions d'euros au second semestre. Cela représente une baisse importante par rapport aux pertes de 771 millions d'euros de 2005. La plus grande partie des charges de 2005 était imputable aux activités Tubes cédées en 2005, tandis que la plus grande partie de celles de 2006 sont imputables aux activités AVA en cours de cession. Les pertes de l'activité AVA ont été significatives mais se sont réduites au second semestre. Au sujet de la cession proposée des activités AVA, la cession de l'activité Accessoires en Amérique du Nord, annoncée le 21 décembre 2006, a été achevée le 29 janvier 2007. Les produits de cette cession en 2007, qui combine le prix d'achat et le fond de roulement sont estimés à un total d'environ 70 millions de dollars. La proposition de cession de l'activité Audio-Vidéo & Accessoires en Europe à la société Oristano ne sera pas réalisée. Avec la séparation des activités Accessoires en Amérique du Nord des activités Audio-Vidéo d'Amérique du Nord, Thomson réorganise les activités AVA Europe et AV Amérique du Nord, avec l'intention de les céder dès que possible en 2007.

résultat net

Le résultat net consolidé du Groupe, en tenant compte de l'impact négatif de la perte des activités non poursuivies et des pertes des activités non stratégiques poursuivies, s'est établi à 55 millions d'euros en 2006 (contre une perte de 573 millions d'euros en 2005).

FLUX DE TRÉSORERIE ET BILAN DU GROUPE

Flux de trésorerie opérationnelle des activités cœur

Les activités cœur ont généré 483 millions d'euros de cash flow libre (flux de trésorerie opérationnel net après charges financières et impôts moins les acquisitions d'immobilisations) en 2006. Ce chiffre comprend le résultat avant impôts et charges financières plus dépréciations et amortissements (EBITDA) des activités cœur, qui s'élève à 925 millions d'euros, plus une réduction du besoin en fond de roulement de 87 millions d'euros moins les autres mouvements d'actifs et de passifs pour 100 millions d'euros (intégrant les avances sur contrats),, les acquisitions d'immobilisations de 214 millions d'euros, et la charge fiscale et d'intérêts et autres charges de restructuration et cash non-courant pour 215 millions d'euros.

	2006	2005
Services	396	256
Systèmes	100	178
Technologie	230	242
Corporate	(116)	(101)
impôts et charges financières (2)	(127)	(153)
Flux de trésorerie opérationnelle des activités cœur	483	422

(1) La trésorerie des différentes divisions est indiquée après les dépenses en investissements – tous les flux de trésorerie liés à la fiscalité et à l'activité financière apparaissent sous une seule ligne comptable.

(2) À l'exclusion du paiement exceptionnel des intérêts courus de 59 millions d'euros des années précédentes liés à la convertible remboursée en janvier 2006.

Flux de Trésorerie des activités poursuivies

Le flux de trésorerie opérationnelle net des activités poursuivies a atteint 378 millions d'euros moins les dépenses de trésorerie provenant des activités non stratégiques poursuivies qui s'élève à 105 millions d'euros (à l'exclusion du paiement exceptionnel des intérêts courus de 59 millions d'euros des années précédentes liés à la convertible remboursée en janvier 2006.)

En outre, le Groupe a déboursé 255 millions d'euros au titre des acquisitions au cours de l'exercice, principalement pour Canopus et Thales Broadcast & Multimedia dans la division Systèmes, et pour Convergent dans la division Services.

En revanche, le Groupe a encaissé 150 millions d'euros, correspondant à la cession d'actifs financiers au cours du semestre, y compris la vente d'une partie de ses actifs dans TCL Multimedia.

Trésorerie des activités non poursuivies

Les sorties de trésorerie opérationnelle nette et d'investissements concernant les activités non poursuivies ont totalisé 265 millions d'euros. Les éléments les plus importants de ces sorties de trésorerie liés aux règlements dus à la suite de la cession des actifs d'Anagni et de Bagneaux en 2005 ont totalisé environ 140 millions d'euros, ainsi qu'aux pertes des activités AVA de 83 millions d'euros,

Trésorerie nette des activités opérationnelles et d'investissement

Les dépenses en cash nettes des activités opérationnelles et d'investissement pour les activités poursuivies et pour les activités non poursuivies ont totalisé un chiffre négatif de (51) millions d'euros.

Bilan

La dette totale nette du Groupe était de 1 371 millions d'eruos au 31 décembre 2006, dont 13 millions d'euros liés aux acquisitions. Ce chiffre est à comparer à une dette totale nette de 1 464 millions d'euros au 31 décembre 2005 (y compris dette de 138 millions d'euros liée aux acquisitions).

En ce qui concerne les obligations en matière de couverture médicale post-retraite, suite à l'évolution de la législation et des pratiques de marché, des modifications ont été apportées aux plans de prise en charge des frais médicaux et des soins de santé afin d'atteindre une meilleur harmonisation des prestations dans l'ensemble du Groupe, y compris dans les activités cœur et les activités non stratégiques. Ces modifications se sont traduites par une réduction notable de la dette actuarielle comptabilisées au bilan du Groupe. En conséquente directe de ce changement, mais également en raison du financement, les dettes liées aux prestations relatives aux retraites qui figurent au bilan de Thomson (régimes de couverture médicale inclus) ont été réduites de 367 millions d'euros, passant à 5672 millions d'euros au 31 décembre 2006, contre 939 millions d'euros au 31 décembre 2005.

Au cours de l'exercice, le Groupe a procédé à un placement privé de 450 millions de dollars, dont l'échéance varie de 3 à 10 ans, et de 252 millions d'euros dans le cadre d'autres placements à long terme. Le produit de ces placements a été utilisé pour procéder au remboursement de dettes à court terme.

Le nombre d'actions en circulation au 31 décembre 2006 est de 273 871 296, en augmentation de 563 264 par rapport au total du 31 décembre 2005, suite à l'exercice de BASA émis en octobre 2004. Comme prévu, des actions en auto-détention ont été utilisées pour le règlement des deuxièmes tranches des acquisitions d'Inventel et de Cirpack et pour un paiement partiel de Canopus. Les fonds propres atteignaient 2112 millions d'euros au 31 décembre 2006 (contre 2209 millions d'euros au 31 décembre 2005).

Certaines déclarations contenues dans le présent communiqué de presse, y compris la communication des anticipations de l'équipe dirigeante pour l'avenir, constituent des " énoncés prospectifs " au sens de la " sphère de sécurité " énumérée dans la loi américaine de 1995 sur la réforme des litiges relatifs aux valeurs privées (Private Securities Litigation Reform Act). De telles déclarations sont fondées sur les anticipations et convictions actuelles de l'équipe dirigeante. Elles sont tributaires d'un certain nombre de facteurs et incertitudes en conséquence desquels les résultats réels peuvent différer sensiblement des résultats futurs évoqués explicitement ou implicitement par les énoncés prospectifs, du fait de l'évolution de la conjoncture mondiale, des marchés de l'électronique grand public et du cadre réglementaire. Pour obtenir plus d'informations sur les facteurs potentiels susceptibles d'avoir un impact sur les résultats financiers de Thomson, veuillez consulter les documents déposés par Thomson auprès de la Securities and Exchange Commission.

À propos de Thomson — Leader mondial des technologies de l'image

Thomson (Paris Euronext : 18453 ; NYSE : TMS) propose des technologies, des services, et des systèmes pour aider ses clients des industries " Media & Entertainment " - créateurs de contenu, opérateurs de réseaux, diffuseurs et utilisateurs de ses technologies - à atteindre leurs objectifs commerciaux et à améliorer leurs performances, au sein d'un environnement technologique en évolution constante et rapide. Le groupe est le partenaire privilégié de l'industrie des médias au travers de ses marques Technicolor, Grass Valley, RCA et Thomson. Pour plus d'informations : http://www.thomson.net.

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ANNEXES

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ (non audité)

BILAN CONSOLIDÉ (non audité)

TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS (non audité)

[1] Source : PriceWaterhouseCoopers – " Global Entertainment and Media Outlook " :2006-10