Campagne ISF 2011 d'ARKEON Finance

Campagne ISF 2011 d'ARKEON Finance

Analyse sur la collecte à ce jour et sur les intentions des contribuables à l'ISF 2011 : résultats attendus en baisse sensible au plan national au 30 septembre 2011 



L'offre d'ARKEON Finance est totalement déployée depuis le 5 mai 2011 : - Panier de sociétés cotées ou à coter en bourse 

- FIP ARKEON pré-cotation Régions 2011 (sous-jacent de sociétés cotées ou à coter en bourse, avec une estimation quotidienne de la valeur liquidative du fonds) 

- FCPI ARKEON pré-cotation Innovation 2011 (idem) 



Or, après 2 mois de campagne active et avant la trêve de l'été, quelques tendances fortes se dégagent déjà : 

1- Même après le vote du Parlement en juillet, nous constatons que les investisseurs concernés (ceux dont la base taxable à l'ISF dépasse 1 300 000 EUR au 1er janvier 2011) et beaucoup de leurs conseils, sont encore dans une grande confusion quant au mode de calcul de leur ISF 2011, entre ce qui est prévu pour 2012 et ce qui s'applique en 2011, et, pour une très grande majorité d'entre eux, ont préféré attendre de recevoir leur feuille d'imposition ISF 2011 pour se déterminer. 

2- Nous avons par ailleurs  interrogé une population de 1 500 de nos clients pour connaître leur intention d'investir directement ou indirectement dans des PME éligibles pour réduire leur ISF 2011 : 1/3 d'entre eux dont la base taxable à l'ISF dépassait 1 300 000 EUR au 1er janvier 2011 nous ont déjà annoncé qu'ils ne renouvelleraient pas leurs investissements des années précédentes car avec un taux de réduction de leur ISF de 50 % seulement (contre 75 % les années précédentes) de leur investissement : 

  a. Les capitaux  à mobiliser sont trop importants, 

  b. Et la prise de risque (les sociétés éligibles - moins de 250 collaborateurs, chiffre d'affaire inférieur à 50 MEUR et total de bilan inferieur à 43 MEUR - sont plus vulnérables) n'était plus suffisamment compensée par l'économie d'impôt. 

 3- Parallèlement, sur les souscriptions enregistrées à ce jour, même si nous avons quelques souscriptions à 90 000 EUR, avec en contre partie la perte des petits souscripteurs dont  la base taxable à l'ISF était inférieure à 1 300 000 EUR au 1er janvier 2011, le niveau moyen des souscriptions progresse faiblement. 

 4- Nous avons également interrogé ces mêmes clients sur leur intérêt à investir avant le 31 décembre 2011 directement ou indirectement dans des PME éligibles pour réduire leur impôt sur le revenu si le taux de réduction passait de 22 % à 35 % de leur investissement : aucun de ceux qui n'avaient pas utilisé antérieurement ce mode de réduction de leur IR n'a marqué d'intérêt pour initier un investissement de cette nature du fait de la hausse du taux de réduction. 

5- Enfin, nous avons encore interrogé ces mêmes clients pour connaître leurs intentions dans l'hypothèse où le taux de réduction de l'ISF passerait à 35 % de leur investissement dans des PME éligibles : c'est la débandade  totale avec moins du tiers des personnes interrogées susceptibles d'investir encore ! 





En conclusion : 

Sur les campagnes ISF de 2008, 2009 et 2010, le nombre des contribuables ayant investi directement ou indirectement dans des PME éligibles a faiblement varié, à 120 000 pour une population totale de près de 550 000 contribuables concernés. 

Si on considère dans ces 120 000 contribuables ceux qui ne sont plus concernés par l'ISF en 2011 (environ 10 % des clients d'ARKEON Finance au titre des campagnes précédentes) et ceux qui n'ont plus l'intention d'investir du fait de la baisse du taux de réduction à 50 % de l'investissement direct ou indirect dans des PME éligibles  (1/3 de nos clients des campagnes précédentes), et si notre sondage est représentatif par la population interrogée, le nombre des investisseurs dans des PME éligibles au titre de l'ISF 2011 devrait tomber à 70 ou 75 000 seulement au 30 septembre. 

Et si comme nous l'avons constaté à ce jour, le taux moyen de souscription progresse faiblement, la collecte globale au profit des PME éligibles tombera à 600 millions d'euros en 2011 contre près d'un milliard les années précédentes !