Le Groupe DMC prend acte de ce que le cabinet Cailliau Dedouit et Associés, l'un des co-commissaires aux comptes du Groupe, a refusé de certifier les comptes annuels 2005. Cette opinion n'a pas été retenue par l'autre co-commissaire aux Comptes, le cabinet Deloitte & Associés qui a certifié les comptes, formulant une observation relative à la nécessité de constatation par le Tribunal de Commerce des accords conclus avec les prêteurs.
Ce refus de certification par l'un des co-commissaires aux comptes porte uniquement sur la levée d'une condition suspensive spécifique concernant l'accord conclu avec les prêteurs le 1er juin 2006 anticipant les opérations de restructuration financière. Cette condition précise que pour participer à l'opération financière et convertir leurs créances en capital, les créanciers doivent recueillir l'assurance auprès de l'AMF que leur participation à cette opération ne sera pas qualifiée d'action de concert, ladite qualification étant susceptible d'impliquer l'obligation de lancer une OPA.
A l'analyse des informations transmises par DMC et d'un courrier du 08 Juin 2006 de l'actionnaire Pienza International BV (groupe GPG), l'AMF a pris acte, dans un courrier de même date, que les créanciers et l'actionnaire n'entendent pas agir de concert.
Malgré le courrier de l'AMF, le Cabinet Cailliau Dedouit et Associés a considéré que cette condition suspensive n'est pas levée et que cela est de nature à remettre en cause la continuité d'exploitation.
DMC considérait que cette condition suspensive était levée dès le 8 Juin et précise que, dans le cas où il n'y aurait aucune souscription du marché à l'augmentation de capital prévue dans le cadre de la restructuration financière et où, en conséquence, la garantie des banquiers prêteurs telles que reçues par la société s'exercerait à 100%, leur taux de participation au capital de DMC, à l'issue de l'augmentation de capital serait de l'ordre de 16,2%, bien inférieur aux 33% seuil de déclenchement d'une OPA.
DMC informe qu'elle a transmis le 16 Juin 2006 à ses Commissaires aux Comptes le dernier des courriers émanant de tous les prêteurs aux termes desquels ils affirment soit renoncer au bénéfice de la condition suspensive précitée, soit considérer qu'elle est levée.
Le Conseil de Surveillance de DMC regrette cette situation qui retarde l'obtention d'un visa de la part de l'AMF pour les opérations de marché prévues dans le cadre de la restructuration financière approuvées par les actionnaires du Groupe le 27 Février dernier.
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Paris, le 19 Juin 2006