A?roports de Paris - ADP : chiffre d'affaires 3?me trimestre 2006

Commentant ces chiffres, Pierre Graff, Président Directeur Général d'Aéroports de Paris, a indiqué :

"A fin septembre, notre chiffre d'affaires est en progression soutenue (+ 7,2 %). Cette croissance résulte, pour une forte part, de la hausse du chiffre d'affaires des services aéroportuaires tirée par l'augmentation du trafic (+ 4,6 %), par la hausse des tarifs des redevances aéronautiques et par le dynamisme des activités commerciales. Notre activité immobilière ainsi que celle de nos filiales poursuivent leur croissance."

Les analyses ci-dessous sont présentées avant éliminations des échanges inter-segments.

- Croissance de 7 % du chiffre d'affaires des services aéroportuaires

Les produits du segment Services aéroportuaires sont en hausse de 7%, à 1273,9 millions d'euros.

Tirées par la progression du trafic des passagers (+4,6% à 62,5 millions de passagers), la hausse des mouvements d'avions (+2,9 % à 572 400 mouvements) et la hausse des tarifs (+5% à compter du 15 mai 2006, soit un effet prix moyen sur la période de +2,9%), les redevances aéronautiques (redevances d'atterrissage, passagers, stationnement avion, carburant et balisage lumineux) sont en hausse de 5,8% à 501 millions d'euros.

Les redevances spécialisées, catégorie qui regroupe les redevances accessoires (tri bagages, banques d'enregistrement, dégivrage) et autres prestations (accueils officiels, locations de réseaux) progressent de 12,2 % à 75 millions d'euros. Cette croissance résulte principalement de la mise en service de nouveaux modules de tri bagage au terminal 2 à Paris-Charles de Gaulle (TBR et STB) et de l'application de nouveaux tarifs sur certains équipements de tri bagage au terminal 2A. Les prestations de dégivrage sont en recul après un hiver 2005 particulièrement rigoureux.

Les produits commerciaux (boutiques, bars et restaurants, loueurs de voiture, publicité) sont en hausse de 7,6% à 155,1 millions d'euros tirés en particulier par des recettes publicitaires dynamiques et une activité soutenue des boutiques sous douanes qui bénéficient de la hausse du trafic sur les faisceaux internationaux. Les mesures de sûreté renforcées sur les faisceaux Etats-Unis, Grande Bretagne et Israël à partir d'août 2006 ont eu un impact limité sur le 3ème trimestre 2006 (de l'ordre de 1 million d'euros). L'essentiel de l'impact a été constaté entre le 10 août et le 4 septembre, période d'interdiction totale d'emport des produits liquides en cabine sur ces trois destinations. Après cette date et compte tenu de l'assouplissement des mesures, les ventes ont progressivement repris.

Les recettes des parcs de stationnement automobiles progressent de 5,1 % à 108 millions d'euros tirées notamment par la hausse du ticket moyen dans les parcs à tarification horaire de Paris-Charles de Gaulle et de Paris-Orly.

Les prestations industrielles (fourniture d'énergie, de fluides …) augmentent de 15,9 % à 48,3 millions d'euros. Elles résultent pour l'essentiel de l'augmentation des prix du gaz et de l'électricité.

Les recettes locatives, qui correspondent à la location de locaux en aérogares, sont en hausse de 16,4% à 51,6 millions d'euros, en raison de l'ouverture de nouvelles surfaces, en particulier avec la mise à disposition du satellite aire Hôtel de CDG 2E à partir du mois de juin 2005 et la location de surfaces supplémentaires pour des salons Air France.

Le produit de la taxe d'aéroport, qui permet de financer la mise en œuvre des contrôles de sûreté, progresse de 12%, à 264,8 millions d'euros sous l'effet conjugué de la hausse du trafic et de la hausse tarifaire (de 7,95€ par passager au départ en 2005 à 8,5€ en 2006).

Les autres recettes sont en retrait de 13,6 % à 70 millions d'euros. Cette évolution s'explique par un changement de périmètre. Le transfert à l'Etat des centres et des tours de contrôle a en effet entraîné une baisse du reversement du Budget Annexe de l'Aviation Civile à Aéroports de Paris.

- Stabilité des activités de l'Assistance Aéroportuaire sur le trimestre

Les produits du segment Assistance en escale et prestations annexes sont en retrait de 1% à 132,6 millions d'euros.

Cette variation reflète deux évolutions inverses : d'une part, les produits des activités d'assistance en escale proprement dites ont enregistré une baisse de 5,7 millions d'euros, la perte d'importants contrats au cours de l'année 2005 n'ayant pu être compensée par l'arrivée de nouveaux clients en 2006.

D'autre part les autres produits du segment (sous-traitance sûreté, recyclage chariot, prestations annexes..) augmentent de 13 %.

- Poursuite de la hausse du chiffre d'affaires sur l'immobilier (Hors Aérogare)

Les produits du segment Immobilier s'élèvent à 125,6 millions d'euros, soit une hausse de 6,3 %.

Cette progression résulte notamment de la location de nouvelles surfaces de terrains et bâtiments en 2006, en particulier les terrains loués à la Poste à Paris-Orly, à Air France-KLM (cité du personnel naviguant) et à Servair-Acna (base de catering) à Paris-Charles-de-Gaulle.

- Forte croissance du chiffre d'affaires des filiales

Les produits du segment Autres activités sont en hausse de 17,2 %, à 163,1 millions d'euros. Cette progression reflète pour l'essentiel les performances des quatre filiales du segment (Hub Télécom, Société de Distribution Aéroportuaire, ADPi et ADP management).

La contribution part du groupe de la Société de Distribution Aéroportuaire s'établit en hausse de 23,7% à 71,8 millions d'euros sous l'effet conjugué de la croissance des ventes tirées par la hausse du trafic, notamment sur les faisceaux internationaux contributifs, et de l'extension géographique des activités au terminal 1 de Paris Charles de Gaulle entrée en vigueur en début d'année.

La contribution d'Hub Télécom s'établit en hausse de 6,9 % à 54,6 M euros. Cette évolution provient essentiellement de la poursuite de la croissance des activités de transmission de données (réseaux d'entreprise et Wifi).

La contribution d'ADP Management s'établit en hausse de 40,4 % à 4,8 M euros. La contribution d'ADPi s'établit en hausse de 15,4 % à 23,8 M euros.

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