BOURSE DIRECT
Société Anonyme
Au capital de 13 908 845,75 euros
Siège Social : 253 Bd Pereire
75017 PARIS
408 790 608 R.C.S. PARIS
RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION SUR L'EXERCICE 2006
Madame, Monsieur, Cher actionnaire,
Conformément aux dispositions de l'article L.225-37 du Code de commerce, nous avons l'honneur de vous présenter notre rapport sur les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par la société, et des éventuelles limitations que le conseil d'administration apporte aux pouvoirs du Directeur Général.
Ce rapport est le fruit de nos échanges avec l'ensemble des personnes impliquées dans les travaux décrits, en particulier les personnes en charge du contrôle interne
L'activité de BOURSE DIRECT s'exerce quotidiennement dans le cadre d'un environnement où les risques sont raisonnablement maîtrisés et les circuits d'information contrôlés afin d'assurer une image fiable de la société à travers la lecture de ses états financiers.
Préambule
BOURSE DIRECT exerce le métier de transmetteur d'ordres en France essentiellement pour une clientèle d'investisseurs particuliers sous le statut d'entreprise d'investissement (agrément du CECEI du 30 septembre 1999). La société s'adresse à des clients particuliers actifs sur le marché des actions et gérant eux-mêmes leur portefeuille, en leur proposant un accès "direct" au marché à des prix compétitifs. La société n'intervient que dans le cadre de la transmission d'ordres et ne prend donc aucune position pour compte propre sur les marchés financiers.
Cette approche est couramment dénommée " courtier en ligne " ou "Broker on line". Les ordres des clients sont transmis à BOURSE DIRECT par tout moyen technique, en utilisant essentiellement l'Internet et le téléphone.
Une des spécificités de la société est l'existence d'une table professionnelle de prise d'ordres téléphonés qui permet à BOURSE DIRECT d'offrir un surcroît de qualité et de convivialité en complément de la prestation automatisée assurée par les moyens télématiques. Les investisseurs ne désirant intervenir sur les marchés financiers que par l'internet peuvent opter pour le service entièrement dédié aux " internautes ".
BOURSE DIRECT a initié en 2000, une politique d'implantation d'un réseau de proximité avec sa clientèle. L'objectif de ces implantations est essentiellement commercial et basé sur une approche pédagogique et informative, afin de sensibiliser aux produits du groupe et à la bourse en ligne, une clientèle en régions. Les implantations sont développées autour de partenariats disposant d'une force commerciale implantée dans le tissu local. Le réseau est un dispositif important de la stratégie de conquête de nouveaux clients et de collecte d'actifs gérés.
En décembre 2000, BOURSE DIRECT a inauguré ses deux premiers "Investment Centers" à l'enseigne de BOURSE DIRECT basés à Nîmes et à Marseille établis dans le cadre de partenariats. Outre son espace d'accueil parisien au siège de la société, le réseau est aujourd'hui constitué de 3 agences détenues en direct, Toulouse et Nantes (ouverture en 2005) et enfin Paris (acquisition en 2006).
Jusqu'au 31 décembre 2003, Natexis Banques Populaires sous sa marque commerciale Xeod Services, exerçait contractuellement les fonctions de négociateur, compensateur et teneur de comptes pour les clients de BOURSE DIRECT. Natexis Banques Populaires ayant décidé d'arrêter cette activité à compter de janvier 2004, BOURSE DIRECT a choisi de sous-traiter cette prestation auprès de son partenaire capitalistique, CAPITOL avec effet au 1er janvier 2004. Dans le cadre de l'apport des activités de CAPITOL à BOURSE DIRECT en mai 2004, BOURSE DIRECT a assuré elle-même la tenue de compte pour sa propre clientèle et exerce ainsi une activité de teneur de compte – compensateur – négociateur, activité développée à l'origine par la société CAPITOL..
Les ordres reçus des clients transitent par la centrale de couverture informatique et sont immédiatement routés vers le carnet d'ordres pour être exécutés sur les marchés. Le temps de traitement d'une opération est de l'ordre de quelques secondes.
En mai 2004, les activités de bourse en ligne de BOURSE DIRECT, sont rapprochées des activités de la société CAPITOL par apport de la branche complète d'activité de CAPITOL à BOURSE DIRECT. Dans le cadre de ce rapprochement, BOURSE DIRECT change de statut réglementaire et en plus de son activité de transmission d'ordres, obtient l'autorisation d'assurer pour le compte de ses propres clients et de tiers, la tenue de comptes- conservation- compensation sur le marché. En octobre 2004, afin de renforcer son pôle de gestion, BOURSE DIRECT acquière 100,0 % de la société BCV Finance France, filiale jusqu'alors de BANQUE CANTONALE VAUDOISE. Cette société gère environ 420,0 millions d'euros en gestion sous mandat et en délégation de produits d'assurance. BOURSE DIRECT étend ainsi son offre de gestion et des produits d'assurance. Fin 2005, BOURSE DIRECT a recentré l'ensemble de son pôle de gestion privé dans la société Arpège Finances. La société SCS Gestion Privée n'a plus d'activité et a été renommée BPM Conseil.
En juillet 2005, Bourse Direct annonce un projet de rapprochement avec la société Compagnie Financière Européenne ABS. Cette fusion est réalisée le 23 décembre 2005. Au travers de cette société, Bourse Direct intègre de nouvelles compétences sur les marchés optionnels (MONEP) à disposition de sa clientèle. Enfin, en août 2006, BOURSE DIRECT réalise une nouvelle opération de croissance externe avec l'acquisition du fonds de commerce de bourse en ligne Wargny.com auprès de la Banque Privée Fideuram Wargny. Le transfert effectif du fonds de commerce (3000 comptes de clients et un peu de plus de 100 millions d'euros de conservation) et d'une équipe de 12 personnes est réalisé le 5 août 2006.
BOURSE DIRECT compte 93 collaborateurs au 31 décembre 2006 dont 19 exercent leur activité au sein des filiales de BOURSE DIRECT.
I – Gouvernement d'entreprise
I.1. Conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil.
BOURSE DIRECT fait appel au service juridique du Groupe VIEL & Cie pour son suivi juridique et la préparation de ses conseils.
Composition
Le conseil d'administration est composé des membres suivants à fin 2006. Compagnie Financière de Deauville représenté par M. Thierry Leyne a démissionné de ses fonctions d'administrateur en date du 15 novembre 2006 à la suite de la cession par la Compagnie Financière de Deauville de sa participation au capital de Bourse Direct.
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Noms | Fonctions | Date de nomination | Date d’expiration |
Catherine Nini | Gérard Buisson | Jean-Luc Jancel | Gérard Meunier |
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Catherine Nini | Gérard Buisson | Jean-Luc Jancel | Gérard Meunier |
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Catherine Nini | Gérard Buisson | Jean-Luc Jancel | Gérard Meunier |
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Catherine Nini | Gérard Buisson | Jean-Luc Jancel | Gérard Meunier |
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Catherine Nini | Gérard Buisson | Jean-Luc Jancel | Gérard Meunier |
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Catherine Nini | Gérard Buisson | Jean-Luc Jancel | Gérard Meunier |
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Société E-VIEL, représenté par William WOSTYN | Administrateur | 5 mai 2004 | AGO 2010 statuant sur les comptes clos le 31 décembre 2009 |
Dominique VELTER | Administrateur | 5 mai 2004 | AGO 2010 statuant sur les comptes clos le 31 décembre 2009 |
Patrick COMBES | Administrateur | 19 novembre 2004 | AGO 2010 statuant sur les comptes clos le 31 décembre 2009 |
Christophe JOURNET | Administrateur | 19 novembre 2004 | AGO 2008 statuant sur les comptes clos le 31 décembre 2007 |
A la suite de la démission de Monsieur Thierry Leyne, la société ne dispose plus d'administrateur indépendant. Ce dernier sera remplacé dans sa fonction d'administrateur indépendant.
Par souci de clarification, les critères examinés par le conseil d'administration en référence avec le rapport Bouton de septembre 2002 afin de qualifier un administrateur d'indépendant et de prévenir les risques de conflit d'intérêts entre l'administrateur et la direction, la société ou son groupe, sont les suivants :
- Ne pas être salarié ou mandataire social de la société, salarié ou administrateur de sa société mère ou d'une société qu'elle consolide et ne pas l'avoir été au cours des cinq années précédentes.
- Ne pas être mandataire social d'une société dans laquelle la société détient directement ou indirectement un mandat d'administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un mandataire social de la société (actuel ou l'ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d'administrateur.
- Ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social.
- Ne pas avoir été auditeur de l'entreprise au cours des cinq années précédentes (article L. 225-225 du Code de commerce).
- Ne pas être administrateur de l'entreprise depuis plus de 12 ans.
Dans tous les cas, l'existence d'un conflit d'intérêts potentiel sera appréciée par le conseil au regard de la situation globale de la personne concernée.
Aucun administrateur n'a été élu par les salariés.
Aucun censeur n'a été nommé.
Chaque administrateur doit détenir au minimum cinq (5) action.
I.2. Fonctionnement
Le conseil d'administration s'est réuni quatre fois au cours du dernier exercice clos avec un taux de présence de 88,63 %.
Les administrateurs sont soumis aux dispositions du règlement intérieur relatives à l'utilisation d'informations confidentielles et non publiques. Compte tenu de la taille de la société et compte tenu de la régularité des séances du conseil d'administration, la société n'a pas mis en place à ce jour des comités spécifiques (audit,……).
Aucune mesure n'a été prise pour évaluer les performances du conseil d'administration. Aucune mesure d'évaluation n'est envisagée à ce jour, le conseil étant équilibré et constitué de membres expérimentés soucieux de l'intérêt social de l'entreprise et de ceux de l'ensemble de ses actionnaires.
Aucun jeton de présence n'a été versé aux administrateurs au cours de l'exercice écoulé.
I.3. Autres mandats et fonctions des administrateurs
Noms | Fonctions |
Catherine Nini | Administrateur de E-VIEL (anciennement Capitol), Administrateur d’Arpège Finances, Administrateur de BPM Conseil (ex - SCS Gestion Privée), Directeur Financier de VIEL & Cie. |
Patrick COMBES | Président Directeur Général de VIEL & Cie, Président Directeur Général de VIEL et Compagnie Finance, Président du Conseil d’administration de Compagnie Financière Tradition (Suisse), Président du Conseil d’administration de Financière Vermeer BV (Pays-Bas), Administrateur d’Arpège Finances, Administrateur de Verbalys, Gérant de Immoviel, Gérant de la Sci Viel Foch, Gérant de la Sci 61 boulevard des Invalides. |
William WOSTYN | Président Directeur Général de Immopereire, Représentant permanent de VIEL & Cie au Conseil d’administration de E-VIEL, Représentant permanent de E-VIEL (ex Capitol) au Conseil d’administration d’Arpège Finances, administrateur de la société 3V Finance et AAAssur, administrateur des sociétés TSH (Suisse) et TFS (Suisse), Directeur Juridique du Groupe VIEL. |
Christophe JOURNET | Directeur des Ressources Humaines Groupe VIEL |
Yves Naccache | Directeur du développement Groupe VIEL |
Gérard Buisson | Directeur Général Délégué de Bourse Direct et Directeur du Développement |
Gérard Meunier | Président Directeur Général de Meunier & Associés, Administrateur de la société La Mouette, Représentant permanent au Conseil d’administration de la société Devin VD, Directeur adjoint du développement de Bourse Direct. |
Jean-Luc Jancel | Directeur Général Délégué de Bourse Direct et Directeur Commercial |
Dominique VELTER | Président Directeur Général de E-VIEL, Administrateur de TRADIFICOM (Suisse), Administrateur de TRADCOM (Suisse), Administrateur de AAASSUR. |
La société étant une entreprise d'investissement, le Conseil d'administration a désigné deux dirigeants responsables au sens de la réglementation bancaire en la personne de son directeur général et d'un administrateur déterminant l'orientation de l'activité, ce qui nécessite qu'ils aient une vue complète et approfondie de l'ensemble de l'activité.
Chaque administrateur reçoit toutes les informations nécessaires à l'accomplissement de sa mission et peut se faire communiquer tous les documents qu'il estime utiles. Les administrateurs communiquent fréquemment avec les membres de la direction générale en dehors des réunions du Conseil et obtiennent ainsi une information précise sur l'activité de la société, ils sont consultés et participent à chaque décision stratégique de la société.
Les administrateurs sont le plus souvent convoqués téléphoniquement avec confirmation par courrier électronique aux réunions du Conseil d'administration.
Le Conseil d'administration a décidé de la rémunération de quatre de ses membres dont le Président. Ces quatre membres occupent des fonctions opérationnelles au sein de la société. Un mandataire social dirigeant dispose d'une rémunération définie dans le cadre d'un contrat de travail dont la signature est antérieure à sa nomination à une fonction d'administrateur. Sa rémunération n'a donc pas été fixée par le Conseil d'administration. Les primes versées aux mandataires sociaux occupant des fonctions opérationnelles au sein de la société font l'objet d'une décision du Conseil d'administration.
II - Limitations que le Conseil d'administration apporte aux pouvoirs du Directeur Général
L'assemblée générale ordinaire annuelle et extraordinaire du 29 mai 2002 a mis les statuts de la société en conformité avec les dispositions de la loi n°2001-420 du 15 mai 2001 sur les Nouvelles Régulations Economiques.
Le Conseil d'administration du 11 janvier 2005 a opté pour la gestion " moniste " de la société en confiant au Président du Conseil d'administration les fonctions de Directeur Général.
Le Président Directeur Général organise et dirige les travaux du Conseil dont il rend compte à l'assemblée générale et exécute ses décisions. Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s'assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leurs fonctions, et assume sous sa responsabilité la Direction Générale de la Société et la représente dans ses rapports avec les tiers avec les pouvoirs les plus étendus sous réserve, toutefois, de ceux expressément attribués par la Loi aux assemblées générales et au Conseil d'administration. Il ne pourra toutefois consentir aucun aval, caution ou garantie en faveur de tiers sans l'autorisation expresse du Conseil d'administration.
Les Directeurs généraux délégués disposent des mêmes pouvoirs que le Directeur Général vis-à-vis des tiers.
Toutefois, ils ne peuvent sans l'autorisation du Directeur Général :
- acheter ou vendre des biens ou droits immobiliers,
- créer ou supprimer des implantations commerciales,
- acquérir, vendre, louer ou prendre à bail un fonds de commerce,
- hypothéquer ou nantir des biens de la société,
- prendre une participation dans toute société, accroître, diminuer, aliéner des participations existantes,
- contracter tout crédit ni engagement bilantiel.
III – Procédures de contrôle interne
Adoption d'une démarche progressive
Pour se conformer aux exigences de la Loi de Sécurité Financière, les entreprises doivent mener à bien un projet qui consiste à documenter et à décrire la structure de contrôle interne mise en place pour répondre aux objectifs d'une communication financière fiable, de l'efficacité des opérations et de la conformité aux lois et réglementations, et ce, au niveau du Groupe.
Le Groupe Bourse Direct souhaite répondre de manière efficace à la mise en œuvre de la loi de Sécurité Financière. Depuis une année, dans le cadre de sa réorganisation, le Groupe a poursuivi une démarche active afin de se conformer aux textes d'application de cette loi mais n'a pas atteint un stade complètement abouti. Le Groupe s'attache à décrire l'environnement de contrôle ainsi que les risques majeurs du Groupe, en incluant ce qui concerne l'information financière et comptable.
Au cours de l'exercice 2004, BOURSE DIRECT a fait l'objet d'un contrôle de la commission bancaire, portant sur l'ensemble de l'organisation de la société et son respect des exigences réglementaires. Le Groupe a poursuivi depuis la mise en œuvre d'une démarche aboutie dans le cadre de son contrôle interne.
III.1 .L'environnement du contrôle interne
L'environnement de contrôle interne actuellement en vigueur est défini par la loi de modernisations des activités financières du 2 juillet 1996. La Commission Bancaire assure la surveillance " prudentielle " des règles applicables aux procédures de contrôle interne des entreprises d'investissement.
Le règlement du Comité de la réglementation bancaire et financière, CRBF n° 97-02 du 21 février 1997, définit les conditions de mise en œuvre et de suivi du contrôle interne. Il précise notamment les principes relatifs aux systèmes de contrôle des opérations et des procédures internes, à l'organisation comptable et au traitement de l'information, aux systèmes de mesures des risques et des résultats, aux systèmes de surveillance et de maîtrise des risques, au système de documentation et d'information sur le contrôle interne. L'article 42 de ce règlement prévoit la rédaction d'un rapport annuel sur les conditions dans lesquelles le contrôle interne est assuré. Ce rapport est remis à la Commission Bancaire après avoir été communiqué, conformément aux termes du règlement CRBF n° 97-02, au Conseil d'administration.
Les objectifs de la mise en place du contrôle interne sont principalement de fournir une assurance raisonnable quant à:
ü la réalisation et l'optimisation des opérations,
ü la fiabilité des informations financières,
ü la conformité aux lois et aux règlements en vigueur.
III.2 .Les limitations inhérentes au contrôle interne
L'un des objectifs du système de contrôle interne est de prévenir et maîtriser les risques résultant de l'activité de l'entreprise et les risques d'erreurs ou de fraudes, en particulier dans les domaines comptable et financier. Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir une garantie absolue que ces risques sont totalement éliminés.
Ainsi, les systèmes comptables et de contrôle interne ne donnent pas à la direction la certitude que les objectifs fixés sont atteints, et ce en raison des limites inhérentes au fonctionnement de tout système. Ces limites sont notamment les suivantes :
- ü le coût d'un contrôle interne ne doit pas excéder les avantages escomptés de ce contrôle,
ü la plupart des contrôles internes portent sur des opérations répétitives et non sur des opérations non récurrentes,
ü le risque d'erreur humaine due à la négligence, à la distraction, aux erreurs de jugement ou à la mauvaise compréhension des instructions ne peut être totalement éliminé,
ü le risque existe d'échapper aux contrôles internes par la collusion d'un membre de la direction ou d'un employé avec d'autres personnes internes ou externes à l'entité,
ü l'éventualité qu'une personne chargée de réaliser un contrôle interne abuse de ses prérogatives, par exemple un membre de la direction passant outre le contrôle existe,
ü la possibilité que les procédures ne soient plus adaptées en raison de l'évolution de la situation, et donc que les procédures ne soient plus appliquées est également possible.
III.3 Contrôle des risques et identification des principaux risques liés à l'activité de BOURSE DIRECT
Les risques identifiés dans le cadre de l'activité de BOURSE DIRECT sont principalement :
Le risque opérationnel de négociation qui réside dans l'activité elle-même d'intermédiation pour compte de tiers par laquelle des erreurs peuvent être commises dans l'exécution des ordres transmis par les clients et les défaillances possibles de l'outil de traitement des opérations (informatiques, Internet).Des contrôles de différents niveaux existent chez Bourse Direct dans le cadre des procédures mises en place au sein de la société mais également chez ses principaux prestataires techniques dans le cadre des outils mis à disposition par ces derniers et des modalités de fonctionnement de ses outils.
Le risque de crédit concerne principalement le risque de non-recouvrement des comptes débiteurs de clients ou de commissions dues par la clientèle et des risques induits par la défaillance d'un client.
Les risques administratifs, les risques de non-respect des contraintes réglementaires et de la déontologie sont également identifiés.
Enfin, le risque de marché constitue un risque structurel pour la société.
Le risque opérationnel de négociation
Ce risque opérationnel résulte d'un risque technologique ainsi que d'un risque dans le cadre de l'exécution des ordres des clients sur le marché.
Risque technologique
Risques liés à la sécurité de l'exploitation informatique
L'exploitation informatique est le fait de la société BOURSE DIRECT qui assure elle-même l'exploitation de ses outils informatiques. L'accès à la salle machine est verrouillé et n'est accessible qu'aux seuls membres du service informatique.
La sécurité de l'exploitation informatique est assurée par une architecture redondée comprenant deux pare-feu (firewalls) pour gérer la sécurité d'accès puis d'un équipement spécifique (routeur Cisco) pour la définition des accès entre sous-réseau. Par ailleurs BOURSE DIRECT assure des " back-up" de ses principales applications de façon quotidienne. Un système de sauvegarde externe a été mis en place afin d'assurer la pérennité des données. BOURSE DIRECT travaille à la mise en place " d'une salle blanche " sur un site différent de son site d'exploitation, permettant un " back-up " de l'ensemble du dispositif informatique et des applications existantes.
- Une partie de l'organisation du service informatique repose sur la mise en base de données de l'intégralité des interventions faîtes par ce service sur l'ensemble du parc. Par ailleurs, une base distincte regroupe les procédures proprement dites. Ces bases font partie du système de "backup" et sont régulièrement répliquées.
Au cours de l'exercice 2006, BOURSE DIRECT a mis en place les infrastructures nécessaires au déploiement de son site de back-up délocalisé et de son plan de secours. Ainsi, l'ensemble du service technique de Bourse Direct est entièrement redondé sur un site délocalisé afin d'assurer un fonctionnement en mode " actif-actif " des deux sites de traitement. La rédaction du plan de secours est en cours de finalisation. Dans le cadre de ce plan de reprise d'activité, les procédures de crise ont été rédigées. Les premiers tests de situation de crise seront effectués en 2007. Risques liés à l'execution des ordres sur le marche
Dans le cadre de son rapprochement avec la société CAPITOL en mai 2004, BOURSE DIRECT a intégré l'activité de teneur de comptes - compensateur -négociateur. Ainsi, la société assure le traitement des ordres des clients particuliers et institutionnels, la gestion des opérations post-marché. L'ensemble des systèmes informatiques utilisés comprend le référentiel de comptes et valeurs et permettent la gestion des carnets d'ordres, la diffusion et la valorisation des négociations, le suivi du SRD, les règlements livraisons. Le service est organisé autour d'une équipe de 22 personnes qui assure la réalisation des opérations sur le marché. Cette équipe est composée de personnes qui ont exercé pendant de longues années des fonctions au sein de back-office de grands établissements bancaires français, et est dirigée par une personne très expérimentée dans ce métier.
Sur un plan technique, le risque de défaillance est réduit par l'existence d'un " back-up " complet de l'ensemble des opérations menées par BOURSE DIRECT auprès de son prestataire informatique SLIB. Par ailleurs, cette organisation assure une sécurité physique des outils dans la mesure où le matériel n'est pas implanté dans les locaux de BOURSE DIRECT.
Sur un plan opérationnel, le risque de défaillance " humaine " ou d'erreur est réduit par l'existence d'un certain nombre de contrôles automatisés développés sur les outils de BOURSE DIRECT et sur les outils mis à disposition pour le prestataire technique SLIB. L'intervention humaine dans le cadre de l'exécution des ordres sur le marché arrive en fin de chaîne après réalisation de l'ensemble des contrôles automatisés des outils techniques. Le risque opérationnel réside ainsi principalement dans une succession de défaillances techniques puis humaines.
Risques liés à l'exploitation des liaisons de communication
Les échanges entre les sites Internet et les clients utilisent pour la partie privée un protocole HTTPS avec une sécurisation SSL 128 bits. BOURSE DIRECT fait appel à des sociétés spécialisées pour l'obtention de certificats pour ses sites Internet.
Afin de limiter les risques, les liaisons spécialisées de BOURSE DIRECT sont assurées par différents fournisseurs qui gèrent la maintenance 7j/7 et 24h/24. Les liaisons spécialisées sont redondées.
Par ailleurs, BOURSE DIRECT offre à ses clients la possibilité de passer leurs ordres de Bourse par différents moyens de communication (Internet ou téléphone), ce qui permet de limiter sa dépendance vis à vis de la qualité du réseau Internet. Les transmissions entre la société et ses principaux partenaires ou fournisseurs passant par des liaisons spécialisées ou téléphoniques, celles-ci ne seraient pas altérées par une indisponibilité du réseau Internet.
Risques liés à un sinistre dans la salle machine
La salle machine mutualisée avec d'autres sociétés du groupe VIEL est équipée d'un système de détection des principaux risques relatifs au bon fonctionnement d'une salle blanche. La salle informatique est dotée d'un accès verrouillé, d'un onduleur, de groupes électrogènes de secours, et de parois ignifugées. L'ensemble de ces équipements fait l'objet d'une maintenance régulière et feront l'objet d'une d'une rénovation en 2007.
BOURSE DIRECT dispose par ailleurs de plusieurs contrats d'assurance adaptés à son activité.
Risque fournisseurs
BOURSE DIRECT assure elle-même, depuis son rapprochement avec la société CAPITOL, son propre service de négociation des ordres de bourse, de compensation, de conservation des encours clients. En effet, l'ancien prestataire de la société, XEOD SERVICES a cessé ses activités en début d'année 2004.
Une convention bi-partite est signée entre le client final qui ouvre son compte, BOURSE DIRECT. Dans le cadre de son activité de back-office, BOURSE DIRECT utilise les outils de la SLIB (filiale du groupe Natexis Banques Populaires). SLIB constitue un fournisseur majeur de BOURSE DIRECT dans le cadre de l'exercice de cette activité d'exécution des ordres de bourse de la clientèle sur le marché et de suivi des couvertures sur les portefeuilles des clients. Le progiciel de back-office XYLOS de la société SLIB permet l'enregistrement des ordres dans les carnets d'ordre et dans les comptes clients ainsi que la transmission vers le marché. C'est également ce progiciel qui héberge la centrale de couverture. Une plate-forme transactionnelle (ERABLE) gère ensuite la communication entre les frontaux –Web et XYLOS.
Le second fournisseur le plus important est COMSTOCK. Cette société fournit les flux des cours de bourse alimentant l'ensemble des médias utilisés par les clients pour la gestion de leur portefeuille.
b. Le risque de crédit
Risque clients
BOURSE DIRECT a toujours considéré comme prioritaire le contrôle de ce risque. Le service contrôle de BOURSE DIRECT vérifie quotidiennement les positions de la clientèle privée à partir de son outil de couverture des risques de la SLIB.
BOURSE DIRECT est par ailleurs un des seuls courtiers en ligne à proposer une offre sécurisée directe sans intermédiation, mais aussi assistée via sa table des marchés à sa clientèle sans supplément tarifaire. Cette assistance humaine très appréciée permet en particulier de répondre aux demandes des clients et à leurs problèmes généralement amplifiés lors de périodes de marchés " agités ".
En dernier lieu, le fait d'avoir plusieurs milliers de clients dilue considérablement le risque de dépendance de la société dont l'activité n'est en aucune façon liée à quelques "gros comptes".
Risque relatif aux litiges clients
BOURSE DIRECT, du fait de l'augmentation de son nombre de clients et du mauvais contexte de marché a été amené à gérer quelques "situations de crise" avec ses clients. Des contentieux anciens ont été engagés exceptionnellement par des clients. En 2006, aucun nouveau litige n'est survenu au sein de la société BOURSE DIRECT.
Sur recommandation des avocats en charge des dossiers, l'ensemble des litiges anciens, connus ont fait l'objet de provisions dans les comptes de l'exercice 2006.
c. Le risque réglementaire et déontologique
Risque réglementaire
BOURSE DIRECT intervient dans des secteurs d'activités réglementés et relève de législations ou réglementations nombreuses et variées.
BOURSE DIRECT, y compris ses filiales, dispose à ce jour de tous les visas et de toutes les accréditations nécessaires à l'exercice de ses activités. BOURSE DIRECT exerce le métier de transmetteur d'ordres, teneur de comptes – négociateurs - compensateurs pour une clientèle d'investisseurs particuliers sous le statut d'entreprise d'investissement et a reçu à ce titre l'agrément du CECEI le 30 septembre 1999. Lors de l'apport du fonds de commerce de CAPITOL à BOURSE DIRECT, la société a obtenu une extension de ses agréments lui permettant de mener ces nouvelles activités.
BOURSE DIRECT maintient une veille sur l'évolution de la réglementation concernant la finance et l'Internet en particulier. Les procédures mises en œuvre et les technologies développées sont adaptées à cette évolution.
BOURSE DIRECT est soumise à des réglementations d'EURONEXT où le titre BOURSE DIRECT est coté sur le compartiment C de l'Eurolist de la bourse de Paris, adhérant au segment NextEconomy.
BOURSE DIRECT respecte les dispositions de la décision n°99-07 du Conseil des Marchés Financiers relatives aux prescriptions et recommandations pour les prestataires de services d'investissement offrant un service de réception et transmission d'ordres de bourse comportant une réception des ordres via Internet.
Dans le cadre de la directive MIFID applicable au 1er novembre 2007, BOURSE DIRECT tient un comité de pilotage visant à définir les axes stratégiques et organisationnels applicables dans le cadre de cette directive. Les premières actions portent sur l'organisation de la base clientèle et le profilage des clients en fonction des catégories définies par la MIFID. La politique de " Best Execution " est en cours de détermination dans le cadre de ces comités.
Risque déontologique
Une charte déontologique a été signée individuellement par l'ensemble du personnel de BOURSE DIRECT. La déontologie fait l'objet d'une surveillance stricte et la société ainsi que ses filiales possèdent son propre déontologue. Un règlement intérieur défini également les règles de comportement des salariés au sein de la société dans le cadre de leur activité et du respect des règles de déontologie.
d. Le risque de marché (Liquidité, taux, change, actions)
L'activité de BOURSE DIRECT est liée au dynamisme des marchés financiers. Cette corrélation entraîne deux types de risques :
D'une part, un risque lié à une augmentation brutale du nombre d'ordres exécutés due à des circonstances particulières (krach boursier ou au contraire retour à une hausse rapide des marchés). Une telle évolution est susceptible de créer un ralentissement ou une saturation des systèmes informatiques ou des délais de connexion plus longs. BOURSE DIRECT s'est organisée pour répondre à ce risque et sa nouvelle plate-forme technologique permet d'absorber une très forte augmentation des volumes traités.
D'autre part, BOURSE DIRECT reste confronté au risque de dépendance de ses revenus par rapport aux marchés boursiers et essentiellement aux marchés des actions, sa clientèle effectuant plus ou moins d'opérations en fonction de leur physionomie. Cependant, en raison du développement de ses nouveaux métiers notamment l'activité de compensateur – négociateur pour le compte de tiers, BOURSE DIRECT réduit sa sensibilité aux aléas de marché. En effet, cette activité s'inscrit dans le cadre d'une prestation de service établit sur une base contractuelle.
BOURSE DIRECT n'intervient jamais pour son compte propre et n'exerce pas d'activité de contrepartie. La société n'est donc pas soumise au risque de marché en dehors de celui vu précédemment ou du risque de pertes financières lié à la gestion de ses actions détenues en auto-contrôle (voir programme de rachat d'actions et en particulier l'engagement d'investissement maximum pris par la société).
Les risques de taux ou de change n'affectent la société que dans la mesure de leur impact sur la volatilité des marchés. En particulier BOURSE DIRECT dispose d'un emprunt subordonné au taux de EONIA+0,25 % pour un montant de € 2 500 000, présentant ainsi une exposition de la société au risque de taux. Compte tenu du montant de l'emprunt, ce risque est considéré comme faible.
III.4 .Procédures de contrôle interne et mesures de contrôle des risques au sein de BOURSE DIRECT
L'Activité de courtage en ligne chez BOURSE DIRECT
L'activité de BOURSE DIRECT présentant des particularités importantes (clientèle principalement composée de personnes physiques, transmission d'ordres via Internet, exécution sur les marchés, tenue de comptes), des moyens spécifiques doivent être consacrés à son contrôle. L'organisation en place distingue le contrôle des risques clients du contrôle interne.
Contrôle des risques clients
BOURSE DIRECT accorde une grande importance au suivi des positions des clients et à leur conformité au regard de la réglementation de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Le contrôle intégré aux procédures s'appuie sur les fonctionnalités de la centrale de couverture par laquelle transitent tous les ordres, qu'ils émanent d'un des serveurs ou qu'ils soient transmis par téléphone. La prise d'ordres téléphonés fait également l'objet d'une validation informatique a priori à laquelle peut venir s'ajouter la vérification d'autres éléments consignés dans le dossier du client. Il s'y ajoute un horodatage des fiches d'ordres et un enregistrement des ordres téléphonés.
La centrale de couverture est assurée à partir du logiciel XYLOS de SLIB. La centrale prend en compte tous les mouvements initiés par les clients de BOURSE DIRECT concernant les valeurs mobilières françaises et étrangères (titres et OPCVM) ainsi que les espèces et actualise les portefeuilles en temps réel.
Le contrôleur des risques mène les actions de relance auprès des clients concernés et/ou fait procéder au débouclage de positions lorsque la situation des clients l'exige. Une première relance est effectuée dès l'ouverture des marchés, par tous moyens à sa disposition (e-mail, SMS, téléphone, lettre recommandée, télégramme…) à partir d'un reporting édité tous les matins permettant de visualiser les positions des clients sur leurs comptes (valorisations négatives, débiteurs espèces, débiteurs titres et PEA débiteurs). Ce document sert de base de travail pour la régularisation des comptes en situation irrégulière. Le contrôle des risques assure également le lien avec le département juridique du groupe pour la gestion des litiges avec les clients. L'analyse des comptes de clients peut également conduire à la détection de dysfonctionnements techniques ou organisationnels. En collaboration avec le contrôle interne, le contrôle des risques est amené à participer à l'adaptation des procédures internes ou à la résolution des problèmes techniques avec les équipes techniques et les prestataires externes.
Le paramétrage du système est de la responsabilité de BOURSE DIRECT. BOURSE DIRECT contrôle ainsi, lorsque les conditions de marché l'imposent, le paramétrage des effets de levier sur le règlement mensuel (SRD depuis septembre 2000). Le paramétrage des Plans d'Epargne en Actions (PEA) interdit bien entendu tout effet de levier. La centrale de couverture permet d'exercer un contrôle automatique permettant de détecter les opérations inhabituelles des clients, ainsi que les ordres disproportionnés en volume par rapport aux volumes habituellement traités sur le marché. Cette obligation, prévue aux articles 9 et 11 de la Décision Générale 99-07 du CMF. Cet outil est production depuis le début d'année 2005.
Le contrôle est directement rattaché à la Direction Générale. Ce service gère deux degrés de risque de positions de la clientèle : les clients en situation irrégulière au regard de la réglementation des autorités de marché et l'anticipation du risque, en surveillant les positions des clients qui respectent les règles de couverture, mais dont les valeurs subissent de fortes variations.
Tous incidents et/ou contacts avec le client sont datés, consignés et archivés historiquement sur une base de données mise au point spécifiquement pour le service.
Toutes les demandes d'informations ou de régularisations ponctuelles sont confirmées par écrit, avec accusé de réception.
Contrôle interne
Le contrôle interne a pour principale mission la rédaction et la mise à jour de procédures ainsi que le contrôle de leur respect par les différents services de la société. Le champ d'application du contrôle interne s'étend au domaine opérationnel, informatique, juridique et financier. Il englobe l'ensemble des services de BOURSE DIRECT (marketing, commercial, middle office, contrôle des risques, informatique, back-office, comptable et financier) et des contrôles ponctuels ou réguliers sont effectués dans les différents secteurs.
BOURSE DIRECT a affiné durant l'ensemble de l'exercice ses procédures internes notamment dans la gestion de la relation clientèle. En particulier, et afin d'être en conformité avec les exigences de la réglementation en vigueur, il a été constitué un livre complet de procédures.
Le contrôle interne a mené de nombreuses missions au cours de l'exercice 2006 dont une mission d'organisation du back-office, une mission sur les OST (OPO EDF), une mission spécifique sur la mise à jour des dossiers clients physiques de Arpège Finances.
L'organisation
Compte tenu de la petite taille de la société, la fonction de contrôle est partagée entre plusieurs personnes et mutualisée pour les sociétés du Groupe Bourse Direct. Le contrôle interne est organisé de la façon suivante :
Le service compte cinq salariés à plein temps et un salarié à mi-temps dédiés aux services du contrôle interne et des risques:
- 3 contrôleurs internes (dont 2 détenteurs de la carte RCSI et déontologue),
- 2 contrôleurs des risques dédiés,
- une personne affectée au contrôle des risques à mi-temps, en contrat d'apprentissage
Ils sont placés sous la responsabilité du Directeur du Contrôle Interne qui supervise les fonctions de responsable du contrôle permanent, du contrôle périodique et occupe la fonction de la conformité. Il est détenteur de la carte de RCSI et de déontologue et dépend directement du Président Directeur Général.
Les effectifs sont répartis comme suit :
BOURSE DIRECT
Contrôle permanent : deux personnes – contrôleurs de risques clients aujourd'hui dont les fonctions seront étendues au contrôle interne permanent
Contrôle périodique : Une personne- RCSI
Une personne RCSI et déontologue ARPEGE FINANCES (Filiale de Bourse Direct)
Contrôleur interne : une personne
RCSI Déontologue : une personne
Sécurité informatique et confidentialité
La sécurité et la confidentialité sont des préoccupations majeures dès que l'on évoque Internet. Les systèmes et leur architecture peuvent être déclinés en plusieurs niveaux de sécurité, garantissant ainsi une sécurité optimale :
1er niveau : Chaque client reçoit par lettre recommandée avec accusé de réception son numéro de compte et un mot de passe confidentiel que BOURSE DIRECT lui demande de changer dès réception. Toute mauvaise saisie du mot de passe permettant d'accéder à son compte sur chacun des médias télématiques au bout de trois essais bloque le compte. Seul le contrôleur chez BOURSE DIRECT peut déverrouiller l'accès au compte sur identification du demandeur.
2ème niveau : Aucun mouvement de fonds ne peut être initié par télématique; les virements ou chèques émis ne sont libellés qu'à l'ordre du titulaire du compte sur justificatif.
3èm niveau : L'ensemble des liaisons est sous haute surveillance 24h/24h, 7 jours sur 7. Il existe plusieurs types de barrières différents (niveaux de "firewall") afin de déceler et contrer toute tentative d'intrusion.
4ème niveau : Toutes les informations diffusées sont cryptées avec une clé de cryptage maximale en regard de ce qu'autorise la législation.
5ème niveau : Une partie de l'architecture est dupliquée sur site et hors site pour pouvoir, en cas d'incident, offrir rapidement une solution de secours (incendie, incident machine, rupture de liaisons spécialisées…).
Le reporting
Les principaux états de suivi de l'activité et des risques, produits à périodicité régulière sont les suivants :
Suivi de l'activité : un tableau de bord quotidien est transmis à la Direction générale,
Reporting de suivi d'activité : des reportings quotidiens sont établis sur le suivi des encours de la clientèle
Solde des clients : des états tirés de bases de données mises à jour quotidiennement sont analysés par le contrôle interne et le contrôle des risques.
Rapport d'activité mensuel : un rapport préparé par société sur la base d'un format standard est adressé aux destinataires du rapport quotidien d'activité.
Les missions de contrôle interne en 2006
Le contrôle interne a exercé un certain nombre de missions de contrôle tout au cours de l'année 2006 portant sur des sujets très étendus dans le cadre de l'exercice de l'activité quotidienne de la société. Ces missions ont porté à titre d'exemple sur la mise en place de nouveaux produits et les process de contrôle associés (OPCVM, Dérivés), la sécurité des données, la ségrégation des avoirs, les procédures de lutte contre le blanchiment.
Procédures de contrôle interne relatives aux éléments comptables et financiers
La production des états financiers de BOURSE DIRECT (sociaux et consolidés) s'effectue sous la responsabilité de la direction générale et du directeur financier et est traitée par l'équipe comptable mutualisée du groupe VIEL & Cie. L'équipe comptable en charge du suivi de BOURSE DIRECT est composée de deux personnes.
La direction générale et la direction financière supervise les personnes en charge de la comptabilité. La mission principale est d'assurer :
ü La production et la qualité des états comptables,
ü La production et la qualité des états de gestion et de fournir les éléments prévisionnels chiffrés, nécessaires au pilotage de la société,
ü La maîtrise des systèmes informatiques financiers de la société.
Le compte de résultat de BOURSE DIRECT fait l'objet d'un arrêté mensuel et d'une revue analytique établie par le service comptable, pour les besoins du pilotage de l'activité. Les comptes de BOURSE DIRECT font l'objet d'un arrêté semestriel et annuel par le Conseil d'administration. Les comptes semestriels font l'objet d'une revue limitée et les comptes annuels d'un audit des commissaires aux comptes. Dans le cadre de ces arrêtés, des réunions de synthèse sont organisées avec les commissaires aux comptes afin d'analyser l'évolution de la société, ainsi que la qualité des arrêtés comptables. Sur la base de leurs travaux, les commissaires aux comptes peuvent être amenés à formuler des recommandations relatives aux procédures de traitement des opérations, à l'organisation en place et aux processus d'information permettant la production des états financiers.
Les comptes annuels sont établis conformément au règlement CRC 2002-04, applicable aux entreprises d'investissement. Les comptes consolidés sont établis en application des normes IFRS.
Un reporting de suivi du niveau d'activité est également établi sur une base mensuelle par le contrôle de gestion. Ce reporting est adressé tous les mois à la direction générale.
La comptabilité s'effectue sur un outil " AS400 ", outil utilisé par l'ensemble du groupe VIEL & Cie. Cet outil a été interfacé avec l' " AS400 " de la SLIB afin de permettre l'intégration automatique des éléments de la comptabilité auxiliaire dans la comptabilité générale. Afin de s'assurer de la fiabilité de l'interface, un contrôle quotidien a été mis en place, permettant de comparer les soldes des comptes de la comptabilité auxiliaire et ceux de la comptabilité générale et de mettre en évidence les écarts. Chaque mois, la comptabilité établit un arrêté de comptes. La balance comptable est ensuite adressée à la direction générale qui procéde à des tests de cohérence de l'information comptable.
La consolidation est effectuée par le service de consolidation du groupe VIEL & Cie sur une base semestrielle à parti d'un logiciel de consolidation Magnitude.
BOURSE DIRECT est une entreprise d'investissement soumise à la réglementation de la Commission Bancaire. Différents états sont remis à la Commission Bancaire sur une base mensuelle (états n° 4002, 4009S), trimestrielle (états n° 4003NC, 4003R, 4000, 4035,4038,4085, 4014, 4016, 4021, 4022, 4023, 4025, 4027, 4036), semestrielle (état n° 4080, 4029, 4006NC, 4009NC, 4034, 4081, 4092, 4900, 4980) ou annuel (états n° 4990I, 4999I, 4200, 4290, 4080, 4908, 4090, 4091, 4084). Ces états sont établis à partir d'un logiciel spécifique (Logic Informatique) et élaborés par le comptable en charge de l'arrêté des comptes mensuels.
Un manuel de procédures comptables décrit l'ensemble de l'organisation du service comptable les outils utilisés, les conditions d'arrêté des comptes et les schémas comptables applicables aux différentes sociétés.
Le Président du Conseil