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Paris, le 11 décembre 2008 - " La technique avance plus vite que les décideurs et les entreprises " semble une des leçons apprises par trois entreprises aux activités complémentaires, mais néanmoins liées directement au média vidéo, qui s'exprimaient Mardi 10 décembre 2008, à l'occasion d'une table ronde organisée pour la presse sur le thèmes " 1998-2008 : 10 ans d'usages professionnels en vidéo ".
La phase de démocratisation du média vidéo est terminée
CrossMediaPub, l'entreprise la plus récemment créée en mai 2008 est une régie publicitaire qui propose de créer et de gérer l'ambiance des clubs de golf pour en faire un lieu moderne, dynamique et attractif, grâce à une solution innovante d'affichage dynamique (Digital Signage) sur écrans LCD.
CrossMediaPub a su présenter aux annonceurs intéressés par son offre un argument imparable puisque sa technologie permet d'identifier le nombre de personnes (hommes ou femmes) qui passent et regardent les écrans implantés dans les clubs de Golf. C'est cette possibilité de mesure - avec ses partenaires Médiamétrie et Quividi - qui lui a permis de faire tomber les barrières qui freinent encore les responsables de communication à investir sur les médias vidéo.
Pier-Alain Genouille reconnaît en effet que les annonceurs continuent souvent à avoir une réflexion dictée par les habitudes d'achat média et une méconnaissance teintée de méfiance envers le média vidéo. " En local, les annonceurs pensent presse, affichage et cinéma et en national Internet, Télévision et JC Decaux "
Pier-Alain Genouille et Pierre-Olivier Gernigon, co-fondateurs de CrossMediaPub, ont pu compter sur un marché plus mature dans leur année de création d'entreprise.Stéphane Lacombe et Nathanaël Becker, respectivement fondateurs de Streamakaci - la référence technologique française en streaming de contenu multimédia - et VideoJob -agence de conseil en communication vidéo font eux figure de pionniers mais reconnaissent qu'ils ont probablement dû davantage évangéliser le marché.L'un et l'autre reconnaissent que même si la barrière technologique et financière s'est considérablement réduite, c'est la barrière psychologique qui reste le dernier bastion à prendre, surtout chez les décideurs d'entreprise.
" Selon Stéphane Lacombe, on a finit la période d'évangélisation et de démocratisation. Les consommateurs ont encore une fois été en avance sur les entreprises et tout comme Skype a révolutionné la communication téléphonique, YouTube a agit comme un accélérateur et un levier dans la consommation et la production de contenu sur Internet. "
Selon Stéphane Lacombe, " en business to business les entreprises ont compris rapidement l'intérêt du média vidéo et d'une manière générale, ce sont surtout les entreprises du secteur High-Tech qui comprennent le mieux notre offre ".
" Selon Nathanaël Becker, " la formation est l'une des applications majeures pour la vidéo, nous avons pu le constater dans de nombreux secteurs, comme l'automobile et la grande distribution ". De manière générale, c'est un support rapidement amorti, qui peut être utilisé pour former, accueillir des salariés, motiver les troupes en donnant la parole aux dirigeants régulièrement. La tendance actuelle est de réduire de la durée moyenne des films, avec des formats de 2 ou 3 minutes, intégrés à des interfaces Rich Media pour mieux cibler les contenus, avec parfois des durées moindres sur les e-learnings ".
En 2008, la vidéo c'est moins de personnes, moins de budget mais plus de conseil en amont
Tous s'accordent à dire qu'en l'état actuel, le média vidéo est devenu véritablement abordable aux entreprises et marchés professionnels (" avant une caméra pesait 30 kilos et il fallait 6 personnes pour tourner un reportage "). Le coût du matériel de captation, des écrans plats et des logiciels a considérablement baissé, mais si les entreprises ont toutes une caméra en interne, peu sont capables de se passer d'un bon professionnel sachant scénariser un document vidéo et trouver la bonne lumière pour filmer son sujet.
Selon Nathanaël Becker, " il faut six fois moins de personnes pour réaliser une vidéo qu'il y a dix ans et en même temps il est apparu six fois plus de cursus étudiants pour former à ces métiers. Au delà de la fascination pour l'image, c'est peut-être le signe que les professionnels peuvent encore espérer trouver de l'écho à leur valeur ajoutée auprès des entreprises et des secteurs économiques qui s'ouvrent à ces techniques de communication ".
Un autre point abordé par les participants concernait le remplacement ou non des actes concrets par leur traduction vidéo. Tous semblent d'accord. La vidéo ne peut et ne doit pas remplacer une action. Il sera toujours nécessaire de se rencontrer ou de partager un événement. Par contre les contraintes liées à l'éloignement ou la recherche d'économies budgétaires sont souvent les révélateurs du besoin vidéo.
Et dans 10 ans ?
La dernière partie de la réunion avait pour objectif de fournir des pistes pour l'avenir. Pour les associés de CrossMediaPub la CAD (communication audiovisuelle dynamique) a de beaux jours devant elle, grâce aux outils de mesure de l'audience intégrés à leur offre. Ils ne s'interdisent d'ailleurs pas d'aller sur d'autres marchés, une fois que le réseau des clubs de golfs sera maîtrisé. En matière d'innovation les applications liées à l'usage du son directionnel sont des pistes sérieuses pour l'avenir avec des retours d'expérience intéressants. Enfin, en matière de modèle économique, l'enjeu sera dans la bonne tarification du service et le maintien d'une communication pédagogique avec les annonceurs.
Pour Stéphane Lacombe, les évolutions technologiques vont être cruciales (" les tuyaux ") car les performances techniques des réseaux ne sont pas extensibles à loisir. " Si tout le monde commençait à regarder la télévision sur son ordinateur, les réseaux ne pourraient pas suivre longtemps sans de gros investissements en fibre optique ".
Comme ce marché semble être celui du " personne ne veut rien payer ", la publicité semble pour l'instant le levier le plus favorable au développement des entreprises, et en second lieu les projets nés dans l'environnement business to business des entreprises et des marchés.
" Coûts transparents, tuyaux performants, diagnostic énergétique cohérent", voilà en résumé ce sur quoi devront veiller les entrepreneurs vidéo de demain.
En Savoir plus
Vidéo d'entreprise et communication, Nathanaël Becker
Editions VUIBERT
Prix public : 18,00 EUR
http://vuibert.com/livre30741.html
Coordonnées des intervenants :
Pierre-Olivier GERNIGON
CrossMediaPub
Tel : 06 29 24 48 87
E-mail :
[email protected]Site Web : www.crossmediapub.com
M. Stéphane Lacombe
Streamakaci
Tel : 08 71 74 80 30
E-mail :
[email protected]Site Web : www.streamakaci.com
Nathanaël Becker
VideoJob
Tel : 01 43 58 79 62
E-mail :
[email protected]Site Web : www.videojob.com
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